Cité administrative : Oligui Nguema exige le démarrage immédiat des chantiers

Le mercredi 11 juin 2025, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience les responsables du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, du CESE et de l’ANUTTC. L’objectif : faire le point sur la reprise administrative des terrains publics, préalable aux projets structurants de la future cité administrative et de la voie Jeanne Ébori – ancienne Sobraga.
Engagé dans une volonté ferme de restructuration urbaine et de sécurisation du domaine public, le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema a réuni ce mercredi les principaux acteurs institutionnels en charge du foncier. Étaient conviés les responsables du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, du Conseil économique, social et environnemental (CESE), ainsi que ceux de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC).
Cette réunion de travail a permis d’évaluer l’état d’avancement de l’opération de reprise administrative des terrains du domaine public, lancée dans le cadre des travaux d’intérêt général prioritaires.
Relogement salué, spéculation foncière visée
Saluant les mesures de relogement mises en œuvre en faveur des populations impactées, le président de la Transition a donné des instructions fermes pour le démarrage immédiat des travaux, et ce, sans délai. Dans la même dynamique, il a exigé l’ouverture d’enquêtes sur les pratiques illicites liées à la spéculation foncière, tout en appelant à des sanctions exemplaires à l’encontre des auteurs d’occupations illégales.
Informé de la présence supposée de sans-abri sur les sites concernés, le chef de l’État a effectué une descente inopinée sur le terrain. Selon la présidence, aucune personne dormant à la belle étoile n’a été retrouvée. Seul un groupe de jeunes, chargé de surveiller les effets des familles concernées par les déguerpissements, occupait encore les lieux.
Cette démarche s’inscrit dans la politique de reprise du contrôle de l’espace urbain par l’État, dans un souci de planification cohérente et de modernisation de Libreville. Un message clair est ainsi envoyé : la tolérance zéro s’appliquera désormais aux abus en matière de gestion foncière.
GMT TV