CIMFEP de Nkok : les stagiaires en grève depuis le 19 juillet
Les stagiaires du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel (CIMFEP) de Nkok observent un mouvement de grève depuis le 19 juillet dernier. Une montée de tension qui serait motivée par le non-paiement de leurs allocations depuis trois trimestres.
Pourtant assurés d’être des apprenants privilégiés par le gouvernement gabonais tout au long de leur formation, les stagiaires du CIMFEP ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, face au mutisme du gouvernement sur le paiement de leurs allocations de bourse, ces derniers, ont entamé un mouvement de grève.
Privés des allocations depuis trois trimestres
Voilà maintenant trois trimestres que ces stagiaires n’ont pas perçu leurs allocations tandis que certains d’entre eux issus de familles démunies ne sont à Libreville que grâce à cette bourse. Il faut souligner que celle-ci leur permet de répondre à certains de leurs besoins immédiats.
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Les stagiaires dénoncent notamment le silence du ministre chargé de la formation professionnelle, Raphaël Ngazouzé et de l’Agence nationale des bourses et stages (ANBG). « Cet argent nous permet de vivre au sein de l’internat où nous sommes logés depuis le 27 février 2022, date de notre arrivée au centre », a déclaré l’un des grévistes.
Les cours suspendus jusqu’à nouvel ordre
Depuis le lancement de la grève en cours le 19 juillet, les stagiaires du CIMFEP ont décidé de bloquer le processus normal des cours. Ils sont donc absents des ateliers. « Nous avons pris pour résolution de suspendre nos cours afin de revendiquer ce qui nous revient de droit », expliquent-ils. Contactée par Gabon Media Time, une source proche du ministère de la Formation professionnelle, a indiqué qu’il n’est pas du ressort du ministère, mais de l’ANBG.
