Chine : les influenceurs sommés de justifier d’un diplôme professionnel avant de discuter de certains sujets

La République populaire de Chine a décidé d’encadrer le rôle des influenceurs sur les différentes plateformes de réseaux sociaux. En effet, il est désormais exiger au créateur de contenus une justification d’études ou de certifications pour traiter de questions spécialisées sur les réseaux. Un moyen de veiller à la bonne information, mais surtout protéger les chinois de contenus erronés qui pourraient porter atteinte à leur vie. 

« Tout le monde ne peut pas avoir un avis sur tout », dit la maxime. Et la Chine s’inscrit parfaitement dans cette ligne. En effet, les institutions compétentes dont le ministère de la radio et de la télévision et celui de la culture et du tourisme ont renforcé les inspections sur les plateformes, les obligeant à contrôler les diplômes des influenceurs avant de publier du contenu. Une décision qui intervient dans le cadre de la campagne Qinglang du Cyberspace de Chine (CAC), indique le média Le Grand soir.

Donner son avis mais avoir les acquis !

En agissant ainsi, l’objectif pour le gouvernement chinois est de favoriser l’innovation responsable tout en combattant la diffusion d’informations erronées. C’est une obligation peu commune sur les réseaux sociaux, notamment en Occident. Que ce soit sur Douyin,Kuaishou et Bilibili, la règle s’applique à tous. Ces derniers devront ainsi, justifier d’études certifiées, de licences professionnelles ou d’une formation spécialisée avant d’émettre des avis ou des conseils sur des sujets qui nécessitent des compétences et connaissances élevées. 

Les sujets tels que la médecine, la finance, le droit, ou l’éducation, ne seront plus abordés sans avoir les qualifications requises et imposées. Comptant plus d’un million de créateurs de contenus professionnels reconnus, ceux qui seront pris en flagrant délit de fraudes, seront exposés à un amende pouvant aller jusqu’à 100.000 yuans, soit 7 932 929 FCFA. L’injonction touchera aussi les plateformes sur lesquelles ces vidéos seront diffusées.