Chine : la promotion du développement vert et la gouvernance écologique au cœur du Socialisme à la Chinoise

L’Académie Chinoise des Sciences Sociales organise les 12 et 13 novembre un forum international consacré aux études d’outre-mer sur la pensée de Xi Jinping, se focalisant sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère et sur la gouvernance de la Chine dans le contexte des changements sans précédent du XXIe siècle.

Cette rencontre, qui a rassemblé des participants multidisciplinaires venus de divers pays, a servi de plateforme pour des échanges enrichissants sur une gamme variée de thèmes. Parmi ces sujets, on trouve l’Initiative pour le Développement Mondial, le Programme de Développement Durable, l’Initiative pour la Sécurité Mondiale, ainsi que les défis communs en matière de sécurité. Les échanges ont également abordé l’Initiative pour la Civilisation Mondiale, mettant en avant les échanges et les apprentissages mutuels entre les civilisations, et l’Initiative pour la Gouvernance Mondiale, qui se penche sur la transformation du système de gouvernance global.

L’écologie au coeur de la politique

Parmi les participants, Karim Badolo de CGTN Français a partagé ses réflexions sur la promotion du développement vert et la gouvernance écologique. En tant que journaliste ayant travaillé en Chine pendant près de trois ans, il a été témoin des efforts significatifs déployés par le pays en matière de développement durable. 

Dans son intervention, Badolo a souligné l’importance de l’intégration de la préservation de la biodiversité dans les plans de développement économique et social de la Chine. Il a noté que la Chine a pris conscience d’un fait fondamental : l’avenir de l’humanité est intimement lié à une coexistence harmonieuse avec la nature. Selon lui, le développement technologique, industriel et scientifique ne peut être véritablement bénéfique à l’humanité sans la préservation de la biodiversité qui nous entoure.

Au fil de ses voyages à travers différentes provinces et régions, Badolo a pu observer de près les initiatives mises en œuvre pour promouvoir le développement vert et la gouvernance écologique. Il a ainsi constaté que la Chine s’engage résolument dans la mise en place d’une culture de la civilisation écologique, une dynamique qui semble attirer un large soutien au sein de la société.

Avec l’ambition d’atteindre le pic des émissions de carbone d’ici 2030 et de réaliser la neutralité carbone d’ici 2060, la Chine se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique. Des efforts tels que l’élargissement des forêts et des prairies pour augmenter la capacité des puits de carbone illustrent cet engagement. À titre de comparaison, au début de la fondation de la République Populaire de Chine, le taux de couverture forestière du pays n’était que de 8,6 %.

Cet événement est non seulement une plateforme de réflexion sur le socialisme à la chinoise mais aussi un tremplin pour promouvoir les initiatives qui soutiennent un développement durable, ancré dans une vision globale de gouvernance respectueuse de l’environnement.