Chine : des journalistes africains décryptent les relations sino-africaines
Lors du Sommet 2024 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), les leaders des deux parties ont désigné l’année 2026 comme l’Année sino-africaine des échanges humains et culturels. Cette année marque également le 70e anniversaire de l’inauguration des relations diplomatiques sino-africaines, une étape significative dans l’évolution des relations entre la Chine et le continent africain.
Pour célébrer cette date symbolique, une série d’activités sous le thème « Consolider l’amitié à toute épreuve et poursuivre le rêve commun de modernisation » sera organisée tout au long de l’année 2026. Lors d’une table ronde diffusée par CGTN Français, plusieurs journalistes africains provenant de pays tels que le Burkina Faso, la République démocratique du Congo (RDC), Maurice, les Comores et le Cameroun se sont réunis pour partager leurs perspectives sur cette initiative prometteuse.
Parmi les points discutés figuraient l’Action de partenariat pour les échanges humains et culturels, qui s’inscrit dans le cadre des dix actions de partenariat pour la modernisation. Les journalistes ont souligné l’importance de l’Année sino-africaine des échanges humains et culturels, et les réalisations ainsi que les perspectives de la coopération sino-africaine dans divers domaines.
Des voix uniques pour une vision commune
Christian Timothée Mampuya, journaliste de la RDC, a exprimé sa conviction que cette initiative viendra enrichir les festivals existants, tels que le Festival de la jeunesse Chine-Afrique. « Les peuples africains et chinois apprendront à mieux se connaître pour avancer main dans la main », a-t-il déclaré.
Pour Satyen Bhuruth, journaliste mauricien, la solidité de la coopération sino-africaine ne fait aucun doute. Il a précisé que « La coopération sino-africaine est déjà très solide. Je pense qu’il faut juste construire dessus. La Chine a beaucoup à offrir à l’Afrique, mais l’Afrique aussi a beaucoup à offrir à la Chine. L’important est d’encourager les échanges dans les deux sens. »
Blondel Abia, journaliste camerouanais, a ajouté que l’Année des échanges humains et culturels représente une opportunité d’inspiration mutuelle. Il a souhaité que davantage de Chinois découvrent les réalités africaines pour favoriser la compréhension entre les deux cultures.
Enfin, Abdallah Omar, journaliste comorien, a insisté sur l’importance de l’intégration culturelle, soulignant que les Chinois devraient s’intéresser à l’apprentissage des langues africaines. « Les Comoriens s’intéressent à la langue chinoise, autant les Chinois devraient apprendre les langues de l’Union des Comores », a-t-il proposé. Selon lui, le total des échanges doit s’inscrire dans l’avenir grâce à un véritable brassage culturel.
L’Année sino-africaine des échanges humains et culturels apparaît donc comme une belle promesse pour l’avenir des relations entre la Chine et l’Afrique, jetant des ponts de compréhension et de coopération. Les voix des journalistes africains, riches d’expériences et de visions, ne manqueront pas de contribuer à cette dynamique constructrice.








GMT TV
[youtube-feed feed=2]