CGE: accusé de roublardise, Mayila et la PG41 claquent la porte à Alternance 2023
Alors que l’annonce de la création de la plateforme Alternance 2023, réunissant une quarantaine de partis d’opposition, avait suscité un grand espoir, c’est une véritable douche froide que viennent de prendre les populations. Et pour cause, une guerre intestine secoue actuellement ce bord politique opposant d’une part la présidente de l’Union nationale Paulette Missambo et les responsables du parti Réagir et d’autre part le leader de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) Louis Gaston Mayila, par ailleurs président de la PG41, qui lui, aurait claqué la porte de la nouvelle plateforme.
La pomme de la discorde serait intervenue à la suite de l’annonce du renouvellement du bureau du Conseil gabonais des élections (CGE). En effet, il aurait été reproché à l’homme fort de Yombi d’avoir foulé au pied « le pacte d’engagement et de confiance » érigé par la plateforme Alternance 2023 dans l’optique de favoriser l’unité de l’opposition.
Ainsi, l’ancien président du Conseil économique et social est subtilement accusé d’avoir « dribblé » ses camarades en proposant unilatéralement une liste des membres de l’opposition devant figurer dans la commission ad hoc du CGE. Des agissements soutenus semble-t-il par les membres de la PG41 qui auraient donné l’impression d’un sabordage des efforts de l’opposition de s’unir face au Parti démocratique gabonais.
Des accusations balayées d’un revers de la main par Me Louis Gaston Mayila estimant être victime d’un procès en sorcellerie. C’est donc face à cette situation empreinte de suspicion que le président de la PG41 a annoncé son retrait pur et simple de la plateforme Alternance 2023.
