CEMAC : Sassou-Nguesso prend la tête de l’organisation

Le 16e Sommet de la Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a eu lieu ce 10 septembre 2025 en présence de cinq chefs d’Etats de la zone sur six. Tenu à Bangui en République centrafricaine, cette rencontre stratégique a été l’occasion de renouveler les instances dirigeantes. Ainsi, le président congolais, Denis Sassou-Nguesso a pris la tête de l’organisation, succédant ainsi à Faustin-Archange Touadera.
Etaient présents à cette conférence, Brice Clotaire Oligui Nguema du Gabon, Teodoro Obiang Nguema Mbazogo de Guinée équatoriale, Denis Sassou-Nguesso du Congo, Mahamat Idriss Deby Itno du Tchad et l’hôte de la rencontre, le centrafricain Faustin-Archange Touadera, qui a dressé un bilan de ses deux ans passés à la tête de la CEMAC, tout en soulignant les défis qui attendent l’organisation. Ainsi, seul le camerounais Paul Biya s’est fait représenter.
Sassou-Nguesso et les défis de l’intégration
Chômage, déficit budgétaire, dette, pauvreté, changement climatique. Tels sont les défis qui attendent le président Sassou-Nguesso, et qui ont été relevés par son homologue centrafricain. Pour le président Touadera, la CEMAC doit renouer avec la croissance, gage d’une économie performante et résolument tournée vers le développement socio-économique des populations. « Les pays de la Cémac ont des ressources minières et naturelles abondantes pour jouer un rôle vital dans la dynamique de croissance dont l’économie mondiale a besoin aujourd’hui », a indiqué le président centrafricain.
La circulation constitue aussi l’autre enjeu d’une intégration réussie. En effet, confrontée à la corruption, la libre circulation des personnes et des biens, pourtant effective au plan juridique, peine à se traduire en vecteur de croissance partagée. C’est pourquoi, le sommet de Bangui a permis d’acter la mise en place de mécanismes efficaces en vue de répondre à cette problématique. Il revient désormais à la présidence congolaise de la CEMAC d’œuvrer à leur implémentation.
GMT TV