CEMAC : la BDEAC obtient 100 millions de dollars d’Afreximbank pour soutenir des projets structurants

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) continue de consolider ses leviers d’action. En marge d’une cérémonie officielle tenue le 5 juin 2025 à Abuja, l’institution régionale a signé avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) une ligne de crédit de 100 millions de dollars, soit environ 65 milliards de FCFA.
Ce financement s’inscrit dans le cadre du plan stratégique « Azobé 2023–2027 » de la BDEAC, qui vise à intensifier les investissements dans les infrastructures, la diversification économique et l’intégration régionale au sein de la zone CEMAC.
Renforcer l’impact de la BDEAC dans les économies de la sous-région
Avec cette nouvelle ressource, la BDEAC compte jouer un rôle accru dans le financement de projets d’envergure, notamment dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’agro-industrie ou encore de la santé. Ce soutien d’Afreximbank vient renforcer la capacité d’intervention à un moment où les besoins en financement sont cruciaux pour relancer les économies post-Covid et post-crise sécuritaire dans la sous-région.
L’enveloppe permettra également d’améliorer la liquidité de l’institution financière sous-régionale, qui ambitionne de mobiliser près de 1 895 milliards de FCFA d’ici 2027. Une ambition en ligne avec sa volonté de devenir un catalyseur incontournable de la transformation structurelle des économies d’Afrique centrale.
Un signal de résilience financière dans un contexte économique incertain
En dépit d’un environnement économique marqué par l’instabilité des matières premières et les tensions budgétaires des États membres, la BDEAC a clôturé l’année 2024 avec un bénéfice net de 3,3 milliards FCFA. Une performance saluée comme un signe de résilience et de bonne gouvernance.
Avec cette ligne de crédit signée auprès d’Afreximbank, l’institution présidée par Fortunato-Ofa Mbo Nchama confirme sa solidité financière et sa crédibilité auprès des partenaires continentaux. Reste à suivre la mise en œuvre concrète de ces financements et leur impact réel sur les économies de la sous-région.
GMT TV