CEMAC : Jacqueline Nkembe-Adiaba à la tête de la COSUMAF
Le vendredi 16 juin 2023, Jacqueline Nkembe-Adiaba a officiellement remplacé l’ambassadeur Nagoum Yamassoum à la présidence de la Commission de la de marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF). Cette dernière devra desormais assurer la gestion de cette organe communautaire créée dans le cadre de l’Union Monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) est l’autorité de tutelle et de contrôle du marché financier de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
En effet, cette passation de charge intervient près de 4 mois après sa nomination lors de la 15ème session ordinaire de la Cemac. Jacqueline Nkembe-Adiaba devient la première femme a occupé le poste de présidente depuis la création de l’institution en 2001. C’est Jean-Baptiste Ondaye, président du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) qui a présidé la passation de service avec son prédécesseur le tchadien Nagoum Yamassoum.
Ancienne directrice de cabinet à la COSUMAF, la banquière de 56 ans est titulaire d’une maîtrise en économie internationale et de plusieurs autres diplômes, dont un obtenu à l’université de Paris1 Panthéon-Sorbonne. La camerounaise dispose également de 30 années d’expérience dans les domaines financier et bancaire. Un véritable atout pour cet organe qui a pour mission de veiller à la protection de l’épargne investie en valeurs mobilières et autres instruments financiers, à l’information des investisseurs et au bon fonctionnement du marché financier d’Afrique Centrale.
Le président de l’UMAC a encouragé Jacqueline Nkembe-Adiaba et son équipe à renforcer la coopération et la collaboration avec les acteurs financiers de la CEMAC et du monde. « Je crois pouvoir dire que la Cosumaf sera à vos côtés pour bâtir, à la fois, des actions concrètes, mais aussi des cadres de référence, utiles pour l’action collective » a-t-elle rassuré.
Nommée pour un mandat de 5 ans non renouvelable, la présidente du COSUMAF devra poursuivre les chantiers entamés par son prédécesseur. On peut citer l’entrée de nouveaux produits financiers tels que la crypto-monnaies. Pour cette tâche Jean Baptiste Ondaye est confiant. «Les défis ainsi que les problématiques qui se posent à la Cosumaf ne vous sont pas étrangers. Je ne doute donc pas des atouts dont vous disposez pour mener à bien les lourdes missions qui sont désormais les vôtres».
Rappelons que la COSUMAF est l’autorité de surveillance et de contrôle du marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Cette institution regroupe les six pays membres de la CEMAC. Il s’agit notamment du Gabon, du Cameroun, de la République centrafricaine (RCA), du Tchad, de la République du Congo et de la Guinée équatoriale.
Iris Obanga