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Libreville: la vente de Moutouki en gros à nouveau autorisée

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Interdite depuis le 08 février dernier par décision de la mairie de la commune de Libreville, la vente de friperie a de nouveau été autorisée. Une annonce qui constitue un véritable ouf de soulagement pour les acteurs de ce secteur d’activité qui ne savaient plus à quel saint se vouer, même si pour l’heure la reprise ne concerne uniquement que les vendeurs en gros et ceux ayant des magasins.

C’est au terme d’une rencontre entre les opérateurs économiques touchés par la décision et les autorités municipales que l’information a été donnée. En effet, le 4ème adjoint au maire de la commune de Libreville, Edward Nziengui Nziengui a annoncé une effectivité partielle de la vente de friperie. 

« Un effort a déjà été fait. Nous avons permis à certains opérateurs exerçant dans la vente en gros et ceux qui ont des magasins de rouvrir. Parce qu’on estime que dans ces différents espaces, la distanciation physique, et un certain nombre de mesures barrières peuvent être respectées » a expliqué l’adjoint au maire de la commune de Libreville. 

C’est donc un début d’allégement de la décision qu’avait prise la mairie de la commune de Libreville. Néanmoins, si la vente en gros est à nouveau autorisée, la vente à la sauvette de la friperie plus connue au Gabon par le nom de « Moutouki » reste interdite. « La difficulté aujourd’hui est celle de nos revendeurs qui pour la plupart vendent à même le sol. La mairie de Libreville est engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre l’occupation anarchique du domaine communal et l’autorité ne peut permettre que les gens s’installent davantage dans le domaine communal. Il y a des mécanismes pour prétendre s’y installer », a ajouté le 4ème adjoint au maire de la commune de Libreville, Edward Nziengui Nziengui.

Pour les opérateurs de ce secteur, l’autorisation faite aux grossistes de relancer leurs activités est déjà une prémice de solution. « Ça nous montre que nous sommes écoutés et compris par les autorités, par le gouvernement », a déclaré Obiang Beyeme Jaurès, chargé de l’organisation de l’association des jeunes commerçants gabonais. Avant d’inviter ses collègues à ne pas défier l’autorité en allant vendre malgré l’interdiction. 

Si la situation sanitaire  demeure une priorité pour le gouvernement, il n’en demeure pas moins que le sort de milliers de Gabonais exerçant cette activité devrait également être pris en compte. Les situations financière et sociale de ces compatriotes devraient également relancer le débat des mesures d’accompagnement de chacun des dispositifs mis en place pour la riposte contre la Covid-19.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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