Interpellé spectaculairement le 25 janvier dernier à peine arrivé à l’aéroport de Libreville par les éléments Direction générale de la Contre-Ingérence et de la sécurité militaire, l’intendant des Panthères du Gabon a recouvré sa liberté. Selon une source judiciaire, le mis en cause aurait coopéré avec les forces de l’ordre en se montrant disposé à faire définitivement la lumière sur ce scandale sexuel qui éclabousse le sport Gabonais.
Alors que bon nombre d’observateurs de l’affaire d’abus sexuels sur mineurs dans le sport gabonais lui prédisait une fin similaire à celle de Coach Kolo, Orphée Mikala et Patrick Assoumou Eyi alias Capello, le président de la Ligue de Football de l’Estuaire (LFE) aura un traitement différent. En effet, des sources judiciaires révèlent que « Serge Ahmed Mombo a été autorisé à regagner son domicile et sa petite famille. Il s’est mis à la disposition des enquêteurs en cas de besoin ».
Un traitement bien clément quand on sait que les autres présumés prédateurs ont tous été placés sous mandat de dépôt à la Prison centrale de Libreville sis au quartier Gros-bouquet. L’intendant des Panthères du Gabon pointé du doigt par Romain Molina dans un rapport d’enquête publié dans les colonnes de The Guardian , aura donc passé 7 jours dans les cellules du « B2 ». Une éternité si tant est qu’il n’y aurait pour l’instant aucune charge accablante à son encontre. Serge Ahmed Mombo pourrait dès lors dénoncer cette garde-à-vue arbitraire. Nous y reviendrons !
