Capellogate: Pierre Alain Mounguengui définitivement en détention préventive
Placé sous mandat de dépôt pour 10 jours à la maison d’arrêt de Libreville sis au quartier Gros-bouquet dans le 1er arrondissement, Pierre Alain Mounguengui devrait poursuivre sa détention préventive derrière les barreaux. En pour cause, la demande de mise en liberté provisoire faite par son avocat Me Charles-Henri Gey a été rejetée par la Cour des céans.
Écroué à sans familles le mercredi 27 avril dernier pour suspicion de complicité dans le scandale d’abus sexuels sur mineurs, le fraîchement le patron du football gabonais vient de recevoir un coup de massue de la part de la Justice gabonaise. En effet, notre confrère l’Agence Gabonaise de presse (AGP) rapporte que « Pierre-Alain Mounguengui, président réélu de la Fégafoot, définitivement placé sous mandat de dépôt ».
Selon la même source, « sa demande de liberté provisoire rejetée ». Ainsi donc placé en détention préventive pour 10 jours, Pierre Alain Mounguengui devrait aller au bout de sa peine et éventuellement être maintenu dans cet état d’incarcération le temps que la procédure judiciaire évolue. Et ce, très souvent jusqu’à sa comparution. Une nouvelle glaçante qui refroidit les espoirs de ses proches rassurés par les propos de son avocat Me Charles-Henri Gey.
En effet, moins de 24 heures après l’incarcération de son client, l’avocat au barreau du Gabon avait introduit une requête en mise en liberté provisoire. En s’appuyant sur le fait que le dossier du Président de la Fegafoot serait vide. « On a présenté des garanties de représentation. Le juge va statuer sur notre demande de liberté provisoire » avait-il annoncé.
Pierre Alain Mounguengui aurait été entendu depuis ce mercredi 27 avril 2022 devant un juge d’instruction. Convoqué pour une simple déposition au sein du B2, l’ancien arbitre international a finalement été placé sous mandat de dépôt pour complicité dans le capellogate, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP).
Près de 24 heures après l’incarcération de son client pour suspicion de complicité dans l’affaire à scandale d’abus sexuels sur jeunes footballeurs, Me Charles-Henri Gey a sollicité la mise en liberté provisoire. Le but pour l’avocat au barreau du Gabon est que Pierre Alain Mounguengui puisse préparer une ligne de défense pour asseoir son innocence étant donné que « les faits ne sont pas documentés ».
Pointé du doigt par l’opinion publique et promis à la condamnation sans jugement par une frange de la population, Pierre Alain Mounguengui peut encore s’appuyer sur la présomption d’innocence qu’entend faire valoir son avocat Me Charles-Henri Gey. Pour ce dernier, plusieurs griefs doivent être faits sur la procédure initiée par les autorités publiques qui semblaient davantage être un règlement de compte qu’une instruction judiciaire.
Toute chose qui a conduit son avocat à introduire une demande de mise en liberté provisoire. « On a présenté des garanties de représentation. Le juge va statuer sur notre demande de liberté provisoire » a d’ores et déjà annoncé Me Charles-Henri Gey. Pour le conseil du président fraîchement élu de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) « les faits ne sont pas documentés. On ne sait pas si cela s’est passé. Si oui où, quand et avec qui ? »,a-t-il déploré.
Pour l’avocat au barreau du Gabon cette requête vise non pas à prétendre que son client est innocent mais davantage à préparer au moins leur ligne de défense pour que justice soit faite. D’ailleurs, selon Me Charles-Henri Gey, l’incarcération provisoire d’une durée de 10 jours ne trouve son origine sur aucune base légale. Et ce, alors même que des aspérités seraient de mise. « Le B2 a violé les droits de mon client », a-t-il conclu. La justice gabonaise est attendue dans les plus brefs délais légaux.