Capello Gate: la Fegafoot confirme l’ouverture d’une enquête par la Fifa
Dans les tuyaux depuis quelques heures, l’ouverture d’une enquête par la plus haute instance du Football a été confirmée par une source proche de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). En effet, le comité d’éthique indépendant de la FIFA a diligenté une investigation pour démêler l’écheveau dans l’affaire à grande échelle d’abus sexuels sur des footballeurs mineurs au Gabon.
C’est assurément un tournant majeur que vient de prendre le scandale de pédophilie dans le domaine du football gabonais. S’appuyant sur les révélations de Romain Molina pour le compte du média britannique « The Guardian » et sur un rapport d’enquête préliminaire effectué par des experts en terre gabonaise, la haute instance du ballon rond s’est autosaisie pour enfin tirer cette affaire au clair. Selon l’Agence française de presse (AFP), d’importantes personnalités seraient visées.
Joint au téléphone par notre confrère, la Fédération gabonaise, très discrète depuis le début de l’affaire, a tout de même confirmé l’information. « Devant la gravité des allégations, nous pouvons confirmer que le comité d’éthique indépendant de la FIFA a ouvert une enquête », aurait indiqué un porte-parole de la Fédération. En ligne de mire, l’ensemble des personnes impliquées dans ce réseau pédocriminel qui jouerait de sa toute puissance pour contraindre des jeunes aspirant à des carrières professionnelles à se soumettre à des rapports sexuels.
Des agressions sexuelles que la Fifa juge inadmissibles et qui devraient découler sur des sanctions exemplaires, si d’aventure les faits étaient avérés. Une seconde enquête après celle ouverte par le parquet de Libreville qui a déjà permis d’appréhender 3 coachs. Il s’agit de Patrick Assoumou Eyi alias « Capello », Orphée Mickala et Triphel Mabicka alias « Coach Kolo ». Plus récemment, ce sont deux responsables du Football Gabonais à savoir Pierre Alain Mounguengui et Serge Ahmed Mombo respectivement Président de la Fegafoot et intendant des Panthères du Gabon qui ont été cités dans cette affaire. Nous y reviendrons !