CAN 2021: les Panthères menacées par la CAF pour avoir changé d’hôtel
La préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui débute au Cameroun ce dimanche au Cameroun, n’est décidément pas de tout repos pour les Panthères du Gabon. Alors que l’encadrement technique avait décidé ce jeudi de changer d’hôtel expliquant notamment que celui attribué par la CAF « ne présentait pas toutes les commodités requises pour un sportif de haut niveau », celle-ci a décidé de taper du poing sur la table en invoquant « une violation des règles et directives par la délégation gabonaise ».
Nouvel épisode dans la turbulente et mouvementée préparation des Panthères du Gabon pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui débute ce dimanche au Cameroun. Après les tests positifs de Pierre Emerick Aubameyang et Mario Lemina dès leur arrivée à Yaoundé, c’est cette fois le refus de la délégation gabonaise de séjourner dans l’hôtel La Falaise de Yaoundé mis à disposition par la Confédération africaine de football (CAF), pour une absence « de commodités requises pour un sportif de haut niveau », qui est au cœur des débats.
En effet, s’indignant de ce refus de la fédération gabonaise de football (Fegafoot) qui peut toutefois se comprendre, l’instance faîtière du football africain a haussé le ton et demandé des comptes. A travers un courrier adressé aux autorités footballistiques gabonaises ce jeudi 6 janvier, l’instance dirigée par l’homme d’affaires sud africain Patrice Motsepe, a indiqué avoir soumis cette affaire à son jury disciplinaire avec d’éventuelles sanctions à la clé. Une situation qui s’expliquerait selon elle, par « une violation des règles et directives par la délégation gabonaise ».
S’offusquant contre le fait « que la délégation gabonaise est allée à l’encontre des instructions de la CAF en procédant à l’hébergement de l’équipe à l’hôtel Starland », alors « qu’elle avait envoyé le tableau des sites d’entraînement et des hôtels de chaque équipe le 16 août 2021 », la CAF a donc « pris note ». Si la Fegafoot a quant à elle souligné dans sa correspondance, qu’elle avait tout de même « consenti à loger les autres membres de la délégation non statutaires », elle devra néanmoins s’expliquer d’ici ce vendredi 11 heures devant le jury disciplinaire. Affaire à suivre.