CAF : dès 2028 la CAN se jouera tous les 4 ans selon Motsepe !

À la veille du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 au Maroc, le président de la Confédération africaine de football (CAF), a dévoilé une réforme inouïe qui devrait transformer le paysage du football continental. Lors d’une conférence de presse tenue à Rabat, Patrice Motsepe a annoncé que la compétition, traditionnellement disputée tous les deux ans depuis 1957, se jouera désormais tous les 4 ans à partir de 2028.

Selon Président de la CAF, cette décision vise à harmoniser le calendrier africain avec le calendrier international. Le but étant d’éviter ainsi les conflits récurrents avec les championnats européens où évoluent de nombreux joueurs africains. « Nous devons synchroniser notre calendrier mondial pour le bien des joueurs, des clubs et des équipes nationales », a expliqué Motsepe. Après l’édition 2025 au Maroc qui aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, la CAN 2027 sera organisée conjointement par le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie.

Fin de l’effervescence autour de la CAN ?

Une édition transitoire aura lieu en 2028, avant d’adopter définitivement le cycle quadriennal, aligné sur celui de la Coupe du Monde ou de l’Euro. Pour compenser cette réduction de fréquence et maintenir un haut niveau de compétition, la CAF lancera une Ligue des Nations africaine à partir de 2029. Inspirée du modèle européen de l’UEFA, cette nouvelle compétition annuelle permettra aux sélections de disputer des matchs de haut niveau chaque année, avec des dotations financières attractives.

« Ce sera l’équivalent d’une CAN chaque année, avec plus de prize-money et de ressources », a promis Motsepe. Autre bonne nouvelle, les primes pour la CAN 2025 sont augmentées, le vainqueur empochant 10 millions de dollars contre 7 millions lors de l’édition précédente en Côte d’Ivoire. Ces annonces, saluées par certains pour leur ambition modernisatrice, suscitent aussi des interrogations sur l’impact financier pour les fédérations africaines dépendantes de la CAN. Elles marquent néanmoins un tournant historique, sous l’impulsion d’une collaboration étroite avec la FIFA.