Bougainvilliers: plus de 2,4 milliards d’impayés de loyers par des occupants
Si en milieu d’année 2020 Avorbam Investissements, filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), avait fait un point complet sur le volume des impayés de loyers, certains résidents enregistrant des retards de paiement de plus de 20 mois. Près de trois ans après, la situation ne s’est guère améliorée. Selon des informations recueillies par notre rédaction, le montant des impayés concernant plus de 80% des locataires s’élève désormais entre 2,3 a 2,5 milliards de FCFA.
Si dans notre article intitulé Bougainvilliers: 75% des résidents ne s’acquittent pas de leur loyer, nous mettions déjà en lumière, les difficultés rencontrées par la filiale de l’institution financière dans le recouvrement des loyers, le statu quo continue d’être entretenu par certains locataires indélicats. Une situation de plus en plus intenable et préjudiciable pour Avorbam Investissements qui malgré tout continue d’assumer ses obligations.
Placé sous une entente de location-vente de 15 ans, le contrat entre la filiale de la CDC et les locataires prévoyait le versement d’un loyer mensuel auquel se greffait une quote-part de 10% destinée à assurer les charges liées à l’entretien des espaces communs, au ramassage des ordures ménagères, à la sécurité du site et à la maintenance des équipements. Si l’institution financière a dès le départ toujours respecté sa part du contrat, du côté des locataires soit environ 80%, ces derniers peinent à respecter leurs obligations.
Selon une source proche de l’institution, à ce jour les impayés de loyers s’élèveraient désormais à plus de 2,3 milliards de FCFA. De quoi susciter des inquiétudes au sein d’Avorbam Investissements qui, en dernier recours, aurait saisi le tribunal compétent pour les mandats d’expulsion des locataires qui accumulent plus de deux mois d’impayés de loyer.
En outre, il faut souligner que les agissements de ces compatriotes, qui font fie de leur obligation de payer les loyers, contreviennent à la politique du logement impulsée par les plus hautes autorités et mise en musique par Avorbam Investissements. Toute chose qui rend difficile la poursuite des projets immobiliers initiée par cette filiale de la de la Caisse des dépôts et consignations.
Il faut vraiment qu’ils soient payés, ça ne se fait tellement pas .