Bitam: Dodo Bounguendza en flagrant délit de rassemblement de plus de 30 personnes
Visiblement, les mesures barrières édictées par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre la pandémie de covid-19 s’appliquent au gré de l’appartenance politique des individus. La preuve avec la violation de la mesure portant interdiction de rassemblement de plus de 30 personnes qui a été allègrement et copieusement violée par le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) Eric Dodo Bounguendza et le ministre délégué aux Eaux et Forêts Charles Mve lors de l’inauguration du siège siège départemental de cette formation politique dans la commune de Bitam.
En effet, c’est dans le cadre des activités politiques dans le département du Ntem convoqué par l’actuel ministre délégué aux Eaux et Forêts Charles Mve Ella que le secrétaire général du « Parti de masse » a séjourné le samedi 05 juin 2021 dans ladite localité. Une descente qui avait pour principal objectif l’inauguration tambour battant du siège départemental du PDG à Bitam.
Sauf que cette cérémonie aura eu son lot de curiosité, notamment le nombre de personnes rassemblées au lieu de l’inauguration de ce nouveau siège. En effet, c’est près d’une centaine de femmes, jeunes et hommes qui étaient rassemblés pour célébrer la mise en service de cet ancien nouveau bâtiment, ceci en violation de la mesure portant interdiction des rassemblements de plus de 30 personnes.
Une attitude qui n’a d’ailleurs pas manqué de susciter des réactions sur les réseaux sociaux mais aussi dans la sphère politique où plusieurs acteurs ont crié à une application des mesures gouvernementales du deux poids deux mesures. En effet, « alors que les autres partis politiques sont soumis à l’interdiction d’organisation de rassemblement, le parti d’Ali Bongo Ondimba se donne à cœur joie à organiser des réjouissances », s’est insurgé un leader politique de l’opposition.
Face à ces agissements, il serait judicieux que le gouvernement et plus particulièrement le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha puisse rappeler à ses « camarades » que « force doit rester à la loi », et que chaque citoyen, peu importe son statut, doit s’y conformer.