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Bitam : de nombreux établissements primaires à l’abandon

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La situation des écoles primaires de la ville de Bitam dans le département du Ntem est alarmante. C’est du moins ce qui en ressort du constat fait dans un article publié ce 20 janvier par la Une Woleuntemoise. En effet, ces établissements confrontés à un manque de commodités sont pour la moitié totalement abandonnés. Une situation inquiétante qui ne cadre pas avec les souhaits des nouvelles autorités qui prônent une éducation de qualité. 

Au terme d’une enquête menée dans la ville de Bitam, le bilan du fonctionnement des douzes écoles primaires est accablant. Ces infrastructures qui pourtant réjouissent les parents d’élèves ne sont que l’ombre d’elles mêmes puisque que la Une Woleuntemoise indique que près de la moitié des établissements primaires et pré-primaires manquent de sanitaires. Les toitures sont complètement abîmées, les salles de classes  vétustes, aussi bon nombre de ces écoles ne disposent pas de barrières, les exposant à des dangers de tous types.

Les écoles du département de Ntem à l’abandon total 

Aussi, les informations recueillies font également état d’une disparité entre les écoles situées sur la route de la nationale 1 et celles des zones éloignées. S’agissant des écoles qui sont sur le long de la route de la nationale 1 bien que certaines ont ouvert pour l’année  académique 2024-2025, les dysfonctionnements qu’on dénote sont l’absence d’enseignants, le manque d’entretien  et les mauvaises conditions de logement du personnel comme l’a d’ailleurs souligné le directeur de l’école publique de Meyo Kye qui a été contraint de louer un logement dans le cadre de l’exercice de ses fonctions.

Pour le cas des zones reculées, le tableau est beaucoup plus sombre. La Une Woleuntemoise nous apprend que dans certains villages tels que Neb, Ngozock, Mbo’o et Woumou, les écoles sont complètement fermées et cela a toujours été le cas depuis des années. Au pire des cas, un seul enseignant assure les cours en dépit des conditions difficiles comme illustration parfaite, le village Akame Ebang qui ne dispose que d’un maître. Une situation qui contraint bon nombre de familles à s’installer en ville délaissant leurs villages respectifs et ces infrastructures qui finissent enfouies complètement sous les hautes herbes. 
Au regard de ce bilan, il est plus qu’urgent que les autorités du département du Ntem prennent à bras le corps cette problématique afin de rendre accessible l’éducation pour tous les enfants du Ntem. Lesquels sont la relève de demain.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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