Bitam: bientôt une route praticable pour les habitants d’Effack-Bibeigne
C’est un ouf de soulagement pour les habitants des villages Mebaza et Effack-Bibeigne dans le département du Ntem. En effet, le tronçon long de 5 kilomètres séparant Effack Bibeigne d’Ongozok, a vu les travaux visant à rouvrir cette route, démarrer le mardi 17 septembre 2024 indique La Une Woleuntemoise. Un acte qui vient mettre fin au calvaire auquel étaient confrontés les compatriotes vivant dans cette partie du pays.
Le développement d’un pays passe par des routes praticables. En toute saison. Après avoir longtemps soupiré, les habitants des villages Mebaza et Effack-Bibeigne à Bitam dans la province du Woleu-Ntem peuvent désormais espérer se déplacer en toute quiétude. En effet, c’est sous la supervision du Délégué spécial en charge du département du Ntem, le Colonel Samuel Minko Nguema qu’une équipe des travaux publics a déployé des engins notamment des camions, tractopelles et niveleuses le 17 septembre dernier, objectif, ouvrir la bretell de 5 kilomètres reliant le village Effack-Bibeigne à Ongozock, quasi impraticable depuis plus de 15 ans précise La Une Woleuntemoise.
Plus de 15 ans après les travaux de réhabilitation de la route d’Effack Bibeigne effectifs
Selon notre confrère, ce tronçon a été pendant de nombreuses années un véritable cauchemar pour les automobilistes et les usagers de la route. En effet, il fallait en moyenne 1 heure 30 minutes pour parcourir seulement 18 kilomètres de distance et pour cause, l’axe était parsemé de nombreux bourbiers, de hautes herbes présentes à chaque tournant causant un ensoleillement ajouté aux collines abruptes. D’ailleurs il n’était pas rare de voir des animaux sur cet axe routier, puisque ces derniers y avaient déjà pris leur quartier.
Il faut dire que bon nombre de villages dans la province du Woleu-Ntem font face à ce sempiternel problème de route impraticable. À l’instar de la route menant au village Medoumou dans la ville de Bitam, qui ressemble plus à une piste d’éléphants qu’à un tronçon routier, les habitants éprouvent des difficultés à se déplacer surtout en saison pluvieuse car d’épaisses couches de boue se forment. Ou encore le cas de 9 candidats inscrits au centre d’examen du CES Bolossoville dans le département du Haut-Ntem, qui n’avaient pas pu composer la première épreuve de mathématiques du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) en mai dernier en raison du grand retard accusé résultant du mauvais état de la route. Gageons que les travaux débutés iront à leur terme et ce pour le bien-être de ces compatriotes.