Bitam: 50 000 plaquettes de Cobolo et des produits pharmaceutiques interdits à la vente saisis
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, une opération d’envergure a été menée par le bureau central des douanes de Bitam, chef-lieu du département du Ntem dans la province du Woleu-Ntem. Les pandores ont intercepté le jeudi 23 décembre dernier, une importante cargaison de produits pharmaceutiques et mis la main sur Brice Obiang Obiang et Ernest Tamoudih en possession de 50 000 plaquettes de cobolos, rapporte le quotidien L’Union dans sa livraison de ce lundi 27 décembre.
Brice Obiang Obiang et Ernest Tamoudih, les deux présumés trafiquants de drogue, respectivement de nationalité gabonaise et camerounaise, ont été arrêtés le jeudi 23 décembre dernier aux environs de 18 heures à Bitam. Alors qu’ils circulent à bord d’un véhicule appartenant à la société « Établissement Feukou » basée à Libreville, c’est en arrivant au niveau du check-point du bureau central des douanes de la capitale départementale du Ntem, que les agents en poste décident de procéder à un contrôle de routine et ont mis la main sur la cargaison.
La fouille du véhicule aura permis aux douaniers de tomber sur un important stock de produits pharmaceutiques interdits à la vente et importés illégalement du Cameroun. Au total, c’est plus de « 50 000 plaquettes de Diazépam plus connu sous le nom de Cobolo, 100 boîtes d’aphrodisiaques estampillés, 60 boîtes de Loveferm, 7 boîtes de Dilipram, 100 boîtes de d’Azithromycine 500, 10 boîtes de Doxicilines Tablet, 4 boîtes de Calcid, un excitant dont raffolent les personnes en quête de sensations fortes », a déclaré une source policière au quotidien L’Union.
Une fois les deux hommes appréhendés, les douaniers ont alerté la direction régionale de la santé et le chef de l’antenne de la Police judiciaire de Bitam. Lesquels ont procédé au constat d’usage. Obiang Obiang Brice et Tamoudih Ernest ont quant à eux été placés en garde à vue puis présentés devant le procureur d’Oyem. Les deux présumés trafiquants de drogue seront poursuivis pour importation de stupéfiants, délit réprimé par l’article 208 du Code pénal gabonais.