Bifoun-Ndjolé et Bifoun-Lambaréné : Moukoumbi annonce le colmatage des trous

Longs de 71 km et 56 km, les tronçons routiers Bifoun-Ndjolé et Bifoun-Lambaréné sont dans un état de délabrement avancé, qui préoccupe au plus haut plan les plus hautes autorités du pays. C’est fort de cette situation qu’au terme d’une mission de contrôle des chantiers en cours, le ministre des Travaux publics, Edgar Moukoumbi a annoncé des mesures urgentes en vue de soulager le calvaire des usagers, en attendant des travaux durables. 

Selon le communiqué rendu public par le ministère des TP, la régie effectuera « des travaux de revêtement des cratères sur ces axes, afin de soulager les usagers dans l’attente des travaux confortatifs définitifs ». Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du programme de traitement des points critiques, avec l’appui du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Une riposte d’urgence face à la dégradation du réseau

Les nids-de-poule profonds, les affaissements de chaussée et les zones devenues quasi impraticables perturbent fortement la circulation des personnes et des biens, avec des conséquences économiques et sociales notables pour les riverains et les transporteurs. La démarche engagée par le ministère vise ainsi à sécuriser les déplacements, réduire les risques d’accidents et rétablir une fluidité minimale sur ces axes stratégiques reliant plusieurs localités de l’intérieur du pays. Le colmatage annoncé, bien que provisoire, apparaît comme une réponse d’urgence, en attendant le démarrage effectif des chantiers de réhabilitation lourde confiés aux entreprises retenues.

Le ministre des Travaux publics a tenu à replacer cette intervention dans un contexte plus large de redéfinition de la politique d’entretien routier. Après des années marquées par un déficit de maintenance et une accumulation de retards, les autorités entendent rompre avec les pratiques du passé. Sous l’impulsion des plus hautes instances de l’État, une nouvelle dynamique se met en place, axée sur la planification, la responsabilité et la durabilité des infrastructures. Pour Edgar Moukoumbi, il s’agit de réparer, mais surtout de préserver le réseau routier national, afin d’éviter que les urgences d’aujourd’hui ne deviennent les crises de demain.