Bifoun : aux arrêts pour avoir utilisé le drapeau gabonais comme tapis de prière

Ousmane Ousmane, un ressortissant ouest-africain âgé de 36 ans, aurait été mis aux arrêts pour avoir utilisé le drapeau gabonais comme un tapis pour accomplir la prière. Selon la parution du média Fait-Divers Plus, le 10 octobre 2025, cet acte illégal aurait été signalé aux forces de sécurité qui auraient procédé à son arrestation. 

Employé de la société le Roi des chantiers en qualité de chauffeur, Ousmane Ousmane pour qui la prière est importabte, car étant musulman, n’a pas hésité à recourir au drapeau gabonais. Ce serait alors qu’il se dirigeait dans une des localités de l’intérieur du pays que Ousmane aurait marqué un stop pour exécuter la prière comme le veut la religion. 

Respecter Dieu, mais aussi la loi !

Alors qu’il s’apprêtait pour prier, le chauffeur aurait sorti un drapeau gabonais qu’il aurait étendu sur le sol avant de poser ses pieds dessus pour commencer sa prière. Mais il était loin de se douter que les personnes qui l’observaient l’auraient immédiatement conduit au poste de gendarmerie, dans la province du Moyen-Ogooué. 

Présenté devant les autorités de la localité, dont le parquet de Lambaréné, Ousmane Ousmane aurait bénéficié d’une liberté provisoire, pour raison, semble-t-il de santé. Pour rappel, l’action de Ousmane, qu’il avait l’habitude de répéter, avec le drapeau gabonais, est puni par l’article 86 du Code Pénal. 

En effet, ce dernier dispose que « toute personne qui aura, par paroles, écrits, gestes ou de quelque autre manière, outragé le drapeau de la République gabonaise, sera puni d’un emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de 24 000 à 240 000 francs, ou de l’une de ces deux peines». Ce cas devrait servir d’exemple à toutes personnes qu’elles soient gabonaises ou pas qui viendrait à enfreindre la loi.