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Gabon : le CTRI accuse l’ancien pouvoir de « furie criminelle » dans l’utilisation de l’argent public

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Ces dernières années, le Gabon a brillé par un déclassement continu en matière de lutte contre la corruption. Si jusqu’au 30 août, ce fléau continuait de sévir à tous les niveaux de l’administration, les nouvelles autorités n’ont pas fini d’évaluer l’ampleur du phénomène, au point que le CTRI n’hésite pas à parler de véritable « furie criminelle », pour décrire les agissements de certains compatriotes.

C’est à la faveur du communiqué numéro 020, que le Porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le Lieutenant Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a décrit avec gravité la situation actuelle des comptes publics. Un état qui contraint les pouvoirs publics à d’importants sacrifices qui passent par une rationalisation de la dépense publique, afin d’offrir aux Gabonais un quotidien à peu près décent. 

Le CTRI évoque une véritable « furie criminelle »

Durant ces 14 dernières années, de nombreux compatriotes ont mis le pays en coupe réglée au point d’assécher les différents budgets de l’Etat. Résultat, la dette publique est abyssale, l’investissement productif inexistant et les services sociaux de base à l’agonie. Un constat que n’a pas manqué de résumer le Porte-parole du CTRI, qui a implicitement pointé la responsabilité des différentes équipes qui se sont succédé à la tête de l’Etat.  

« Chaque jour qui passe, permet au CTRI de réaliser un peu plus l’état de dégradation général du pays et des finances publiques, en particulier. Victimes d’une véritable furie criminelle », indique le communiqué. Non sans annoncer le renoncement de Brice Clotaire Oligui Nguema à son salaire de président de la République, le Comité pour la transition et la restauration des institutions entend bien répondre aux urgences des populations gabonaises, spoliées par ces pratiques criminelles. 


Notons que dans l’optique de rendre justice au peuple gabonais, le CTRI a mis en marche la machine judiciaire qui a depuis lors procédé à un certain nombre d’interpellations et prononcé des assignations à résidence surveillée à l’encontre de nombreux dignitaires du pouvoir déchu. Par ailleurs, les maîtres de la transition ont rétabli la task-force sur la dette intérieure et extérieure, afin de faire la lumière sur des soupçons de surfacturation et la non-réalisation de chantiers par certaines entreprises adjudicataires de marchés publics

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