La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a annoncé des prévisions encourageantes pour la zone de la CEMAC, avec un taux d’inflation attendu à 2,6 % d’ici à 2025. Ce chiffre marque une descente en dessous du seuil communautaire de 3 %, augurant une stabilisation économique dans la région.
Cette perspective favorable s’explique par des efforts continus pour maintenir des politiques monétaires restrictives, la stabilisation des prix des matières premières sur les marchés mondiaux, ainsi que par une meilleure gestion des finances publiques dans plusieurs pays de la communauté. En effet, les données montrent que l’inflation a déjà ralenti à 3,2 % en 2024, comparativement à 2023 où se situait à 4,1 %.
Le retour à une plus grande stabilité des prix est une bonne nouvelle tant pour les ménages que pour les entreprises de la région, renforçant ainsi la crédibilité du cadre macroéconomique communautaire. Ce changement pourrait également stimuler la confiance des investisseurs et favoriser une croissance économique plus durable.
Plusieurs facteurs à l’origine
Cependant, la BEAC met en garde contre plusieurs risques qui pourraient freiner cette dynamique positive. Parmi ceux-ci, l’insécurité, les chocs climatiques, ainsi que la volatilité des marchés internationaux constituent des défis majeurs. La Banque appelle donc à la vigilance et à la mise en place de mesures adéquates pour anticiper et atténuer ces menaces potentielles.
En somme, bien que les prévisions soient prometteuses, la nécessité d’une vigilance constante et d’une adaptation proactive reste cruciale pour garantir la prospérité économique de la zone CEMAC.
GMT TV