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Barro chambrier: «sans unité point d’avenir pour l’opposition»

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Ce vendredi 02 novembre s’est ouvert à Libreville le premier congrès ordinaire du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). Un rendez-vous politique qui était l’occasion pour le président de cette formation politique Alexandre Barro Chambrier de faire un tour d’horizon de la situation socioéconomique du pays mais surtout d’évoquer les prochaines échéances électorales qui selon lui devraient aboutir à une unité véritable union de l’opposition afin d’arriver à l’alternance au pouvoir. 

Placée sous le thème « renforcer les acquis pour affronter les défis à venir », cette messe politique a vu la présence de plusieurs personnalités politiques et de la société civile notamment la présidente de l’Union nationale Paulette Missambo, le président du Parti social démocrate Pierre Claver Maganga Moussavou, le président du parti Réagi François Ondo Obiang, du président de l’Alliance pour la Renaissance Nationale (ARENA) Pr Richard Moulomba Mombo ou encore le Président du Rassemblement pour l’Alternance Pacifique et l’Indépendance Démocratie  Théophile Makita Niembo.   

Après les interventions des personnalités politiques, le président du RPM lors de son discours a dressé un tableau sombre de la situation sociale et économique du pays. A cet effet, il a cité entre autres le réseau routier délabré; l’absence d’eau et d’électricité pour les ménages ; le chômage en hausse continue; notamment des jeunes ou encore les infrastructures scolaires et sanitaires déstructurées.  

Abordant la question des prochaines échéances Alexandre Barro Chambrier a répondu favorablement à l’appel lancé par la présidente de l’UN en vue de la « constitution d’un front uni, le plus large possible, contre le pouvoir en place ». Pour ce faire, il a souligné que le moment était venu pour taire les égaux  et sortir le peuple gabonais de la misère. « Nous devons tirer les leçons du passé et nous convaincre que dans le contexte actuel, l’opposition a intérêt à peser sur le cours de l’histoire à s’intéresser non seulement au pouvoir suprême, mais aussi à investir les pouvoirs intermédiaires. », a-t-il martelé.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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