Banque mondiale: la croissance du Gabon sera de 2,8% en 2022
La Banque mondiale révèle dans sa note des perspectives économiques mondiales rendue publique le dimanche 16 janvier dernier que le Gabon enregistrera une croissance de 2.8% en 2022. Aussi, en dépit de la crise sanitaire liée à la pandémie mondiale de Coronavirus, cette courbe ascendante devrait être maintenue jusqu’en 2023 et ce, qu’il s’agisse de la sous-région Afrique centrale ou dans le continent tout entier.
Les pays de l’Afrique subsaharienne devraient connaître une année 2022-2023 moins morose du point de vue économique que les années antérieures. En effet, tous les signaux semblent virer au vert pour permettre aux pays tels que le Gabon d’amorcer un retour vers des résultats positifs. C’est en tout cas ce qu’a annoncé la Banque mondiale via sa note des perspectives économiques mondiales rendue publique le dimanche 16 janvier dernier.
Pour l’institution financière dédiée aux prêts et des dons aux États-membres du système des Nations unies, la croissance économique du Gabon sera de 2.8% en 2022. Soit mieux que l’an écoulé. Il en sera de même en 2023 avec un gain de 0,2% pour s’établir à 3%. Seulement, la Banque mondiale a tenu à préciser que « ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-2019 », précise le communiqué de ladite institution financière parvenu à la rédaction de Gabon Media Time (GMT).
Une tendance baissière qui serait intrinsèquement liée à l’impact néfaste de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide, auxquels s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays. Dans le même ordre d’idées, la Banque mondiale s’est montrée rassurante quant à la hausse prochaine des cours pétroliers dont l’économie de notre pays est dépendant à 70%. Et ce, grâce au niveau élevé des prix des produits de base. Nul doute que cette nouvelle devrait ramener le sourire sur les lèvres des dirigeants gabonais en tête desquels Ali Bongo Ondimba.