Axe Awendjé-Nyali: quand Bounda Balonzi met en danger la vie des patients de l’hôpital Égypto
S’il est incontestable que le réseau routier gabonais constitue la problématique principale du pays dans l’optique d’un développement inclusif et une diversification de l’économie, il est d’autant plus évident qu’en 2022 certaines artères devraient être dans un meilleur état. C’est le cas de l’axe Awendjé-Nyali, qui constitue un véritable calvaire pour les populations de cette zone et les patients voulant se rendre à l’hôpital Égypto sous le regard impuissant de Léon Armel Bounda Balondzi.
Véritable épine sous le pied d’un gouvernement en panne de solutions, le manque d’infrastructures routières contraint les habitants de certaines zones de la capitale à s’en remettre à tous les saints. Ainsi, faute d’être entendus par les autorités compétentes, certains habitants du Grand Libreville à l’image des populations empruntant l’axe Awendjé-Nyali, sont en proie à des difficultés sans précédent surtout pour se rendre à l’hôpital Egypto.
Malgré des promesses d’aménagement des voiries urbaines du « Grand Libreville », il semblerait que ces paroles n’étaient qu’un effet d’annonce qui n’a rien changé à la situation. Pis, la route est devenue quasiment impraticable, et ce, même pour les conducteurs les plus aguerris. « Pour nous qui faisons clando, on préfère maintenant passer par Mindoubé, parce qu’ en passant par Nyali, on prend le risque de casser nos voitures et personne ne va nous aider à réparer ça. C’est dommage pour les personnes qui doivent se rendre à l’hôpital mais la voiture là c’est mon gagne-pain » a déclaré un “clandoman”.
Une situation dont ne semble pas se soucier Léon Armel Bounda Balonzi, l’actuel ministre des Travaux publics qui pour l’heure est aux abonnés absents. Pourtant, au mois de mars 2021, le membre du gouvernement avait effectué une visite dans différents chantiers de Libreville et n’avait cessé de rappeler qu’il est « sur le terrain », pour résoudre ce problème qui freine grandement le développement économique d’une province qui abrite la capitale du Gabon. Le tout sans oublier les nombreux risques d’accidents auxquels sont confrontées les populations.
A l’heure où le président de la République Ali Bongo Ondimba attend des membres du gouvernement Ossouka Raponda plus d’implication dans la recherche des solutions aux problèmes quotidiens des Gabonais, Léon Armel Bounda Balondzi devrait se pencher sur la question pour qu’enfin les populations trouvent le bonheur d’avoir une route praticable avant le retour de la saison des pluies.