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Gabon: risque d’effondrement de la barrière de la prison de Mouila

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Les habitants du quartier environnant la prison de Mouila et les logements du personnel d’astreinte courent depuis quelque temps un danger dû à un risque d’effondrement de la barrière dudit établissement pénitentiaire. Une situation occasionnée par un badamier, lequel pourrait s’effondrer à la moindre bourrasque, emportant avec lui les câbles de haute tension de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

La barrière de la prison centrale de Mouila, dans le premier arrondissement fait face depuis à une situation pour le moins inhabituelle. Et pour cause, la façade droite de la barrière est en proie à un grand badamier, de nombreux usagers et piétons ne cessent de jeter des regards inquiétants sur le positionnement de ce vieil arbre de plus de 80 ans, penché à près de 13 degrés sur les fils de haute tension et vers l’un des bâtiments de la prison centrale de Mouila.

Si rien n’est fait, les riverains craignent le pire. « De jour comme de nuit, nous avons la peur au ventre quand il y a des tornades. Ce badamier peut tomber à tout moment et causer des dégâts corporels et matériels importants », a déclaré un des habitants de la zone environnant la prison centrale. Non sans ajouter que « les services de la voirie gagneraient à faire élaguer l’arbre avant de le couper, surtout que son tronc troué a subi des frasques de brûlis par des riverains dans la crainte de s’abattre dans un sens quelconque ».

Ainsi l’appel est lancé auprès des autorités afin que ces derniers se penchent sur ce problème et trouvent une solution idoine. Pour rappel, la barrière de la prison de Mouila n’est pas à son premier épisode. En effet, la même situation avait déjà été l’objet de la chute du mur causant ainsi des évasions dans la zone au grand dam des populations environnantes qui craignaient pour leurs vies.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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