Antonella Ndembet invite les acteurs à s’investir dans la promotion et la protection des droits de l’Homme
Le dimanche 30 mai, le Gabon a célébré la journée nationale des droits de l’Homme sous le thème «renforcement des capacités en droits humains des institutions représentatives et délibérantes». Occasion pour le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, en charge des Droits de l’Homme, Erlyne-Antonella Ndembet-Damas de faire un bilan des actions menées par le gouvernement dans le cadre du renforcement de l’État de droit.
Si cette année, la célébration de cette journée n’a pas donné lieu à des manifestations festives, contexte covid-19 oblige, elle a été marquée par l’allocution du ministre de la Justice. A cet effet, le membre du gouvernement a fait un bilan des avancées réalisées par le Gabon en matière de droits de l’Homme notamment par la ratification de la plupart des instruments internationaux et régionaux et l’adoption d’un corpus juridique permettant à chacun de revendiquer le bénéfice de ses droits.
Au-delà de ses avancées, Erlyne-Antonella Ndembet-Damas a reconnu « qu’il existe encore de nombreuses insuffisances, particulièrement en ce qui concerne les mécanismes de garantie offerts à ceux de nos compatriotes qui sont les plus vulnérables, notamment les enfants et les femmes ». Elle a, de ce fait, tenu à rassurer sur la volonté des plus hautes autorités en tête desquelles le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba de renforcer ces mécanismes de garantie des droits.
Au nombre des avancées, la Garde des sceaux a cité entre autres « la mise en place de deux numéros verts permettant aux victimes et aux témoins des atteintes aux droits de l’Homme de les dénoncer et de les faire cesser », l’élaboration de la stratégie de réduction des inégalités femmes/hommes et de promotion des droits de la femme, ou encore le projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes et les projets de lois portant modification de certaines dispositions du Code pénal et du Code civil adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale et en examen présentement au Sénat.
Par ailleurs, dans l’optique de consolider ces acquis, Erlyne-Antonella Ndembet-Damas a rappelé la nécessité de tous les acteurs de s’investir dans la promotion et la protection des droits de l’Homme. « Sans l’implication de tous, notre combat pour des droits effectifs ne donnera pas les résultats escomptés », a-t-elle déclaré.