ANPI-Gabon : vers le changement de statut juridique pour une autonomie garantie
Organisé le jeudi 20 juillet 2023 à son siège social, le 5ème Conseil d’administration ordinaire de l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon) dont le 3ème sous Ghislain Moandza Mboma, a découlé sur des résolutions stratégiques. Au nombre de celles-ci, le réaménagement du budget 2023 et le changement de statut juridique afin de garantir son autonomie de gestion.
C’est en présence d’Aimé-Popa N’zoutsi Mouyama, président du conseil d’administration que l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon a passé au crible l’exercice écoulé. Se prêtant pour la troisième année consécutive à cet exercice depuis la nomination de Ghislain Moandza Mboma, le Directeur général a souligné les résultats obtenus sur cette année en dépit des restructurations impromptues
Une Agence engagée dans les réformes
Créée en 2014 de la fusion entre l’agence de la promotion de la petite et moyenne entreprise (Promo Gabon), du Centre de développement des entreprises (CDE) et l’Agence de la promotion des investissements et des exportations (Apiex), l’ANPI-Gabon a mis l’accent sur les reformes.
Au chapelet des réussites, le démarrage du projet agricole de Souba dans le Haut-Ogooué et l’identification de la Zone Agricole à forte Productivité (ZAP) de Andem (Estuaire). Des projets qui visent à atteindre la sécurité et l’autosuffisance alimentaires. Sur un tout autre plan, l’accompagnement de l’ANPI-Gabon accordé au Groupe Al Sharif et la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) à travers la signature d’un contrat visant à améliorer le poste source de Moanda. Ainsi, Ghislain Moandza Mboma appuie les efforts de la Task-Force promotion des investissements privés et optimisation du cadre des affaires.
Un appel au maintien de la performance
Pour ce troisième conseil d’administration, Ghislain Moandza Mboma et les administrateurs ont constaté le déficit de 10 millions FCFA au terme de l’exercice écoulé. Preuve que l’ANPI-Gabon semble embarquée sur de bons rails. Seulement, Aimé-Popa N’zoutsi Mouyama appelle à un maintien de performances. « Et cela passe par une grande autonomie d’où le changement juridique que nous préconisons », a indiqué le Président du Conseil d’administration.
Par ailleurs, l’administrateur a rappelé que les défis à relever impliquent des ressources nécessaires conséquentes. À cet effet, il soutient « qu’il ne faut pas compter seulement sur le budget de l’État. Il faut que nous ayons nos moyens. D’où le changement de la forme juridique de notre entité », a-t-il conclu. Et ce, alors que le programme assigné à l’organe qui assure le secrétariat permanent du Haut Conseil des Investissements (HCI) court à son terme.