André Poko : « je n’ai jamais renoncé à défendre les couleurs de la nation »
En vacances à Libreville suite à sa non-convocation en équipe nationale par Thierry Mouyouma, le vice-capitaine des Panthères du Gabon a livré ses impressions dans un entretien accordé à notre confrère L’Union. Occasion pour André Biyogo Poko de se montrer rassurant quant à sa disposition à défendre valablement les couleurs du drapeau tant que son corps lui permettra d’être compétitif. Une position qui tranche avec les ragots.
S’il y a très longtemps qu’il a revêtu la tunique des Panthères du Gabon, André Biyogo Poko ne reste pas moins un soldat prêt à aller au front pour son pays. Entre lucidité et suggestions, l’ancien Bordelais se livre sans fioritures sur l’état d’esprit qui est le sien à l’aube de la poursuite des matchs comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 qui imposent un face-à-face avec la redoutable Côte d’ivoire, championne d’Afrique en titre.
Poko toujours ok pour les Panthères !
C’est en substance ce qu’a assuré l’interne gabonais évoluant au poste de milieu de terrain défensif à l’Hapoël Beer-Sheva, club israélien de première division. En forme retrouvée avec le 3eme de Ligat ha’Al, il a été difficilement compréhensible d’accepter sa non-convocation lors de la trêve internationale de mars 2024. Pourtant pour André Biyogo Poko, cette mise à l’écart n’a pas altéré d’un iota son envie de continuer l’aventure avec le vert-jaune-bleu sur le torse. « Depuis 201 1, j’ai commencé à défendre les couleurs de,la nation et je n’ai jamais songé à arrêter de le faire, si mon corps me le permet », a-t-il précisé.
Par ailleurs, le vice-capitaine 2 de l’équipe nationale a indiqué que « cela dépend juste des hommes à la tête de cette équipe. Donc je n’ai pas renoncé à le faire ». Ainsi donc, de Patrice Neveu à Thierry Mouyouma, le bison de l’entrejeu gabonais, qui a fortement manqué au groupe face au Sénégal, aura le même engagement. Cependant il défend un compromis de bon sens. « Si je suis convoqué à ce moment-là, je prendrai mon téléphone et je dirai dans quelles conditions j’honorerai ma convocation, car de la même manière, j’ai des devoirs, de la même manière, j’ai des droits », a prévenu André Biyogo Poko.