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An 61: l’UOB un capharnaüm offert à la jeunesse dite «sacrée»

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Créée en 1970 sous l’appellation Université nationale du Gabon (UNG), le premier centre de compétences de l’enseignement supérieur va migrer 8 ans après vers l’Université Omar Bongo (UOB). Seulement, 51 ans après, c’est un « un temple du savoir» en péril où la pléthorisation d’étudiants et les carences infrastructurelles et en fonctionnement l’ont mué en « capharnaüm » sous le regard médusé des enseignants en nombre restreint.

À l’heure où le Gabon célèbre le 61ème anniversaire de son ascension à la souveraineté internationale, l’univers universitaire demeure fragile. Et c’est peu de le dire tant les maux qui minent le temple du savoir sont légion. D’ailleurs, il ne se passe plus une année académique sans que les étudiants et les enseignants ne montent au créneau pour dénoncer les conditions d’apprentissage et de travail particulièrement inadéquates voire hostiles à l’épanouissement intellectuel.

Nul besoin d’être experts en évaluation dans le secteur de l’éducation pour cerner le besoin croissant d’augmenter le nombre et d’améliorer la qualité des compétences en soutien au faible nombre d’enseignants disponibles commis dans les différents départements de cette université. Aussi, faut-il le préciser, l’incapacité des systèmes éducatifs à produire un nombre suffisant de jeunes qualifiés et employables a freiné le développement. Et cela serait imputable à la non-mise à jour des programmes politiques élaborés par le gouvernement en vue de perfectionner l’UOB.

À cet effet, le Gabon dans l’UOB est l’archétype de l’enseignement supérieur, reste embué dans les difficultés à s’arrimer à la stratégie éducative Rural du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Lequel ambitionne de faire progresser la situation de l’emploi dans les pays. Pour l’heure, le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda demeure friand de discours plein de promesses non tenues. C’est notamment ce que s’évertue à dénoncer le Syndicat national des enseignants chercheurs- section UOB (Snec-UOB). 

Sollicitant une année blanche afin de corriger les errements constants de l’Université Omar Bongo, les universitaires ont pointé du doigt la pénurie d’enseignants,l’insuffisance de financement visant à aménager des nouvelles structures d’accueil mais aussi à favoriser l’enseignement à distance. En réaction, le ministère de l’Enseignement supérieur est essentiellement resté droit dans ses bottes en permettant une poursuite de cours alambiqués caractérisée par des années validées en 2 ans pour une. Vivement un changement de paradigme pour l’intérêt de cette jeunesse dite « sacrée »

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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