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Akanda : une famille Benga menacée d’expropriation par un Sénégalais

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La problématique du foncier au Gabon est une fois de plus au cœur d’un scandale dans la commune d’Akanda, au cap des pères précisément au village Nyomdi. En effet, depuis plusieurs mois, une famille autochtone dans cette localité est menacée d’expropriation par un ressortissant sénégalais, sous le regard presque complice des autorités judiciaires. 

Au cap des pères dans le deuxième arrondissement de la commune d’Akanda, la famille Diboula habitant le village Nyomdi ne sait plus à quel saint se vouer. Et pour cause, un ressortissant sénégalais, connu sous le nom de Thiam Foutiyou aurait décidé de s’accaparer de son terrain ancestral. 

En effet, Alphonsine Bourdette, fille  aînée de la famille Diboula serait prise à parti constamment par Thiam Foutiyou sous prétexte qu’il serait le propriétaire de la parcelle de  7, 7 hectares située en village Benga. Ce dernier affirme être détenteur d’un titre foncier délivré par l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) en 2020. Une aberration pour la famille Diboula, installée sur cette terre depuis 1968. 

Une tentative d’expropriation sous le regard complice de l’ANUTTC et de la justice ?

Il faut souligner que cette dernière dispose d’un titre foncier qui date de la même année. « Notre titre foncier date du 05 juin 1969, donc l’ANUTTC lui fournit un titre foncier dans un titre foncier» a confié à Gabon Media Time Alphonsine Bourdette. Persécutée et menacée par sieur Thiam Foutiyou, la famille Bourdette Diboula a entamé des démarches auprès du tribunal administratif et de l’ANUTTC qui malheureusement n’ont rien donné.


Au moment le Gabon, par le biais des plus hautes autorités du pays, s’indignent contre l’atteinte au droit de la femme, Alphonsine Bourdette Diboula pousse un cri de détresse envers les autorités. « J’ai fait des courriers adressés à la vice présidente, au premier ministre, au ministre de la Justice et à la présidente de la Cour constitutionnelle, Mme Marie Madeleine Mborantsuo, nous attendons des réactions de leur part car il est inadmissible que les Gabonais soient désormais chassés de leurs terres par des personnes venues d’ailleurs » a-t-elle conclu.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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