Akanda: le Commissariat de police se dote d’une cellule spécifique pour les violences basées sur le genre
Le Commissariat de police d’Akanda dispose désormais d’une cellule spéciale pour accueillir les personnes victimes de violence sur le genre. Ladite cellule prévoit une série de mesures pour mieux protéger et prendre en charge les femmes violentées, tel que prévu par le programme Gabon Égalité.
Le Gabon a inscrit la lutte contre les violences faites à l’égard des femmes dans son agenda politique de l’heure. En 2021, le pays s’est doté d’un arsenal juridique conséquent et a mis en œuvre des politiques et des services de lutte contre lesdites violences. C’est le cas par exemple de la Loi N° 006/2021 du 6 septembre 2021 portant sur l’élimination des violences faites aux femmes adoptée en majorité par les deux chambres du Parlement en faveur de l’égalité des droits des citoyens gabonais.
L’ouverture de cette cellule spécifique aux violences faites basées sur le genre au Commissariat de Police d’Akanda s’inscrit donc dans le cadre de l’implémentation de cette loi portant élimination des violences faites aux femmes. Là-bas, les femmes victimes de violence seront accueillies et orientées sur les procédures à suivre. « Nous leur expliquons qu’à la suite de la plainte déposée, l’époux ou le conjoint sera convoqué pour être auditionné, que le procureur de la République en charge des violences faites aux femmes sera informé, qu’une procédure judiciaire sera ouverte et sera soldée par un déferrement devant le parquet de la République », a indiqué une des responsable de la cellule.
Rappelons qu’en janvier dernier, le ministère de la Justice a organisé une série de formations au bénéfice des officiers de Police judiciaire (OPJ) de la gendarmerie dans le cadre de la campagne de vulgarisation de la Loi N° 006/2021 du 6 septembre 2021 portant sur l’élimination des violences faites aux femmes. Ces derniers ont été appelés à maîtriser et s’approprier les dispositions de cette loi, pour sa mise en pratique efficace par les magistrats, les greffiers et autres auxiliaires de justice.