AGASA : malgré une fermeture provisoire, un fabricant de galette opère dans l’illégalité
L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) a, le 29 décembre 2025, une fois de plus mis la main sur un opérateur économique fabricant de galette, réfractaire à la réglementation en vigueur. Dans le cadre d’une mission de veille sanitaire, les équipes ont constaté que ce dernier avait rouvert illégalement sa structure, pourtant placée sous scellés, et poursuivait ses activités dans les mêmes conditions insalubres, mettant gravement en danger la santé des consommateurs.
Fidèle à ses missions régaliennes, notamment la garantie de la qualité sanitaire des denrées mises à la disposition des populations et le contrôle des conditions d’exercice des activités alimentaires, l’AGASA a effectué une descente inopinée sur le terrain. Cette opération a permis de constater que l’opérateur concerné exerçait dans une illégalité totale. « Dans le cadre de notre système de veille sanitaire, les équipes de l’AGASA ont mené, le 9 décembre, une inspection à la suite d’une interpellation d’un consommateur via le 14 11. La structure a été fermée pour défauts d’hygiène de milieu, défaut de qualité du matériel et absence d’émetteur de fabrication», a expliqué un agent de l’AGASA.
Un opérateur véreux dans les mains de l’AGASA
C’est à la suite d’une inspection surprise de suivi des mesures correctives que les agents ont surpris les travailleurs en pleine reprise d’activités. « Malheureusement, l’établissement a été retrouvé en train de fonctionner sans avoir appliqué les mesures correctives recommandées par les agents de l’AGASA », a-t-il ajouté. Face à cette situation, l’Agence a été contrainte de recourir à des mesures fermes, en sollicitant l’intervention des forces de police afin de procéder à l’interpellation des contrevenants.Au-delà de cette action ponctuelle, l’AGASA réaffirme ainsi son rôle central dans la protection des consommateurs.
Chargée de veiller à la sécurité sanitaire des aliments, de prévenir les risques sanitaires, de contrôler les établissements alimentaires et de sensibiliser les populations, l’Agence mène au quotidien un travail de terrain rigoureux, souvent discret mais essentiel à la santé publique. Il convient de rappeler que la réouverture illégale d’un établissement sous scellés constitue une infraction pénale grave, exposant son auteur à des poursuites judiciaires immédiates, pouvant aller jusqu’à des peines d’emprisonnement, conformément à la législation en vigueur.








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