AGASA : malgré les contrôles dans les établissements alimentaires, des irrégularités persistantes
On ne le dira jamais assez, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) redouble d’efforts pour garantir la santé des consommateurs. À travers le pays, ses équipes multiplient les missions d’inspection afin de vérifier la conformité des produits alimentaires. Pourtant, malgré ces actions récurrentes, un constat demeure: certains opérateurs économiques continuent de commercialiser des denrées impropres à la consommation.
Il ne se passe quasiment pas une semaine sans qu’une mission de contrôle ne soit menée sur le terrain. Ces descentes visent à s’assurer que les aliments mis en vente respectent les normes de santé publique. Une initiative saluée par les consommateurs, souvent victimes de produits de qualité douteuse. Cependant, un fait surprend : bien que régulièrement informés des opérations de l’agence, plusieurs commerçants persistent dans l’illégalité, sans réelle crainte des sanctions.
Des commerçants indisciplinés malgré les contrôles de l’AGASA
Lors d’une récente mission effectuée dans la province de la Ngounié, notamment à Fougamou, la délégation provinciale de l’AGASA a relevé plusieurs non-conformités. Parmi elles, une insalubrité marquée dans certains points de vente, la présence de produits dont la Date Limite de Consommation (DLC) était dépassée, et des ruptures de la chaîne du froid pour des denrées sensibles. Ces manquements ont conduit à la saisie et à la destruction de plusieurs produits, conformément aux procédures en vigueur.
D’ailleurs, ce cas n’est pas isolé. Rien que pour le mois d’octobre, l’AGASA a procédé à la destruction de près de trois tonnes de produits impropres à la consommation. Ces opérations se multiplient tout au long de l’année, mais les comportements à risque persistent. Face à cette situation, certains estiment qu’il serait peut-être temps de durcir les sanctions. La fermeture définitive des établissements récidivistes et l’interdiction d’exercer pour leurs propriétaires pourraient être des mesures dissuasives. Des actions de fermeté susceptibles, à terme, d’amener ces opérateurs à respecter les règles et à placer enfin le bien-être des consommateurs au cœur de leurs priorités.









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