Aganor : menace de grève générale dès le 31 janvier prochain
L’Agence Gabonaise de Normalisation (Aganor) est en proie à un profonde crise sociale et organisationnelle. En effet,suite à une Assemblée générale tenue le 14 janvier, le personnel a émis un préavis de grève accompagné d’un cahier de revendications accablant . Prévue débuter le 31 janvier à 13h, cette grève illimitée pourrait paralyser le fonctionnement de l’institution.
Le personnel de l’Aganor a décidé , lors de son Assemblée générale du 14 janvier 2025 , de déposer un préavis de grève en réponse à une série de dysfonctionnements internes. Prévue pour le 31 janvier prochain ,cette décision collective vise à dénoncer le mauvais traitement du personnel de ladite entitée.
Un climat de travail dégradé
Suivant le statut général de la Fonction publique en ses articles 68 et 69 de la loi n°001/2005 du 4 février, ils entendent cesser le travail sur une durée illimitée à compter du 31 janvier prochain après l’observation du préavis. Ceux-ci dénoncent dans ce document, des conditions de travail insoutenables, telles « la dégradation des conditions de travail, les sanctions arbitraires, le manque de dialogue social et l’absence de préservation des droits professionnels de l’ensemble du personnel ». relève-t-il.
Parmi les griefs du cahier de revendications figurent notamment un management jugé « toxique », avec des critiques répétées, des menaces de licenciement, et des ingérences dans les activités. Ces pratiques auraient conduit à une dégradation notable du climat social. S’appuyant sur les textes en vigueur régissant
Des dysfonctionnements organisationnels alarmants
Le cahier de revendications met en évidence des dysfonctionnements organisationnels graves au sein de l’AGANOR, avec l’absence de conseils d’administration depuis avril 2023 et l’inaction sur des décisions importantes comme l’ouverture de nouvelles délégations et l’application de la grille salariale. La désorganisation interne est exacerbée par le manque de réunions du comité de direction.
Le personnel dénonce également des lacunes en matière de recrutement, de gestion salariale et des conditions de travail précaires, notamment le manque d’équipements et de moyens roulants. Sur le plan social, l’absence d’assurance maladie et accidents et des ponctions salariales abusives sont soulevées. L’absence d’un cadre juridique clair nuit au bon fonctionnement de l’institution.
Face à cette situation, les employés exigent des réformes immédiates et le départ de la Directrice Générale, et appellent le gouvernement à intervenir pour mettre fin à ce conflit. En attendant, il reste ouvert à toutes possibilités de négociation.
GMT TV