Afrique : le Gabon, 40e sur 52 pays en QI moyen en 2025 !

Selon le rapport d’août 2024 du magazine CEOWORLD, le Gabon se classe 40e sur 52 pays africains en termes de quotient intellectuel (QI) moyen, avec un score de 62,97. Ce classement, basé sur des tests standardisés évaluant les capacités de raisonnement et de résolution de problèmes, place le Gabon dans la partie inférieure du continent, loin derrière des nations comme Maurice (86,56), la Libye (80,92) ou la Tunisie (79,22). 

Alors que le QI moyen africain varie de 86,56 à 45,07, ce positionnement du Gabon soulève des questions sur les facteurs influençant les performances cognitives au Gabon. Le QI, bien qu’utile pour comparer les capacités cognitives à l’échelle mondiale, ne capture pas l’ensemble des facettes de l’intelligence, telles que la créativité ou l’intelligence émotionnelle. Au Gabon, le score de 62,97, identique à celui de la République du Congo, reflète des défis structurels, notamment en matière d’accès à une éducation de qualité et d’investissements dans le développement intellectuel. 

Le QI un indicateur juste mais pas parfait !

Comparé aux leaders comme Maurice, qui bénéficie d’un système éducatif robuste et d’une politique axée sur la recherche, le Gabon semble freiné par des contraintes systémiques, malgré ses ressources économiques. Cependant, ce classement ne définit pas le potentiel intellectuel des Gabonais. L’intelligence, façonnée par des facteurs génétiques, environnementaux et éducatifs, ne peut être réduite à un simple chiffre. Les pays mieux classés, comme les Seychelles ou le Sénégal, montrent que des politiques éducatives cohérentes et un accès élargi aux ressources peuvent améliorer les scores de QI. 

Pour le Gabon, ce rapport pourrait servir de signal d’alarme pour renforcer ses infrastructures éducatives et promouvoir des initiatives favorisant le développement cognitif. Les critiques des tests de QI rappellent que ces évaluations, bien qu’indicatives, ne mesurent pas pleinement le potentiel d’une nation. Le Gabon, avec ses richesses naturelles et son ambition de diversification économique, a l’opportunité de transformer ce défi en levier de progrès. En investissant dans l’éducation, la formation et l’innovation, le pays pourrait non seulement améliorer son classement, mais surtout libérer le potentiel de sa population.