Affaire Satram-EGCA: rebondissement suite à la décision de la Cour d’appel de Casablanca
Le feuilleton judiciaire impliquant celui qui, selon la famille Lahcen Jakhoukh, fondateur du Groupe Satram, se présenterait comme le président du conseil d’administration dudit groupe Moustapha Aziz vient une fois de plus de livrer un nouveau rebondissement. Et pour cause, ce dernier qui fait l’objet d’une décision de fermeture de frontière de la part de la Cour d’appel de Casablanca serait actuellement en fuite en France tentant semble-t-il de se soustraire à la justice alors qu’une procédure en citation directe pour faux et usage de faux en écriture publique est pendante en son encontre.
Le contentieux portant sur la succession à la tête de Groupe Satram serait-il sur le point de trouver son épilogue? C’est la question qui taraude les esprits au regard de l’étau qui se resserre peu à peu sur le président du conseil d’administration dudit groupe, Moustapha Aziz. En effet, ce dernier fait l’objet depuis quelques mois de multiples procédures judiciaires en lien avec l’affaire l’opposant aux héritiers du fondateurs de l’entreprise.
La dernière décision en date est l’arrêt n°1009 de la Cour d’appel de Casablanca portant fermeture des frontières et émission d’un mandat de recherche contre ce dernier qui aurait fait preuve de roublardise pour se soustraire à la justice alors qu’il a été mis en examen en « vertu de la citation direct et de la constitution en partie civile par les héritiers Jakhoukh, présentée, pour faux et usage de faux en écriture publique ». Il faut d’ailleurs souligner que ce nouveau revers fait suite à la décision du Tribunal judiciaire de Paris daté du 26 octobre 2021 d’annuler le testament faisant de Moustapha Aziz le légataire du fondateur du Groupe Satram.
Autre fait pour le moins curieux révélé par le n°782 de l’hebdomadaire Echos du Nord, démontrant une fois de plus les agissements peu orthodoxes du supposé PCA de Satram la création par l’entremise du dénommé Said Znaky, par ailleurs curieusement mandataire social de Satram-EGCA, d’une société appelée All Logistics dont l’objectif inavoué serait le transfert des biens de l’entreprise de feu Jakhoukh vers une autre. De quoi accroître les suspicions sur la volonté de Moustapha Aziz de siphonner jusqu’à la lie les biens du fondateur de Satram.