Affaire PDG : l’audience sera à huis clos !

Fixée au vendredi 14 février 2025, l’audience civile opposant les deux blocs du Parti démocratique gabonais (PDG) se déroulera finalement à huis clos. Pour rappel, les requérants dont le secrétaire général de la branche légaliste Ali Akbar Onanga Y’Obegue poursuit le nouveau directoire dit « illégal » présidé par Blaise Louembe.

Le Tribunal de première instance de Libreville examinera en audience civile à huis clos l’affaire opposant les deux factions du Parti démocratique gabonais, ce vendredi 14 février 2024. Cette audience, jugée urgente par le président du tribunal, Sylvain Arthur Lendira, pourrait redéfinir les équilibres internes du parti, en pleine crise institutionnelle.  

Une Saint-Valentin au goût amer au PDG !

À l’origine de la requête, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, secrétaire général de la branche légaliste du PDG, accuse le directoire actuel, présidé par Blaise Louembe, d’avoir usurpé des titres et instrumentalisé le parti en violation des statuts révisés de 2022. Les plaignants soutiennent que Louembe et son équipe se sont imposés par un coup de force interne. Une conviction partagée par d’autres démissionnaires dont Maître Francis Nkea Ndzigue.

Ces derniers se seraient appuyés sur des statuts abrogés de 2008 pour légitimer leur autorité. D’autres accusations pourraient également ouvrir sur des infractions pénales graves, notamment l’usurpation de titre, le faux et usage de faux, ainsi que le détournement de deniers publics. Ces allégations interviennent dans un contexte de tensions croissantes au sein du Parti démocratique gabonais.

Le parti fondé par feu Omar Bongo Ondimba est divisé entre une faction légaliste et un directoire contesté, soutenu par certains cadres historiques. L’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions majeures, avec des perdants et des gagnants dans chaque camp. Le huis clos ajoute une dimension de confidentialité à cette audience, qui reste sous haute surveillance dans un contexte politique tendu.