Gabon : acculé par des dossiers de demande d’emploi, le gouvernement contraint à un jeu d’équilibre
Le Premier ministre chef du gouvernement de transition, Raymond Ndong Sima, a eu une séance de travail le lundi 30 octobre dernier avec le ministre de la Fonction Publique, Raphaël Ngazouzet, et les directeurs centraux des départements de ressources humaines des ministères. Occasion pour les responsables ministériels de dresser un point d’étape sur l’état des situations administratives des agents de l’État, en prélude au dégel attendu des recrutements.
Le gouvernement de Raymond Ndong Sima est confronté à un jeu d’équilibristes. Si la consigne du Comité pour la transition et la restauration des institutions, est de réduire la dépense publique, afin de privilégier l’investissement, la question du chômage inquiète tout autant. C’est pourquoi, avant tout dégel des recrutements dans la Fonction publique, les autorités entendent préalablement faire un état des lieux de la situation de chaque agent de l’Etat.
Déjà 40 000 dossiers de demande au 30 octobre, pour 58 000 agents publics en fonction
C’est ce qui ressort du bilan d’étape dressé par le ministre de la Fonction publique et des DCRH au chef du gouvernement de transition. En effet, le rapport demandeurs d’emploi, agents en fonction devrait être très vite inversé, au regard de la poursuite du processus de dépôt de dossiers. Une situation qui n’est guère arrangeante pour ces nombreux compatriotes, dont certains traînent leurs diplômes depuis près de 5 ans.
En outre, parmi les 58 000 agents en activité, plusieurs sont en attente de recrutement, d’autres d’avancement, parfois de reclassement, ou encore en attente de titularisation. Lesquels devront être prioritaires, avant que les autorités ne s’attaquent au chantier des recrutements. Pour sa part, Raymond Ndong Sima a d’ores et déjà instruit les DCRH à faire un état des lieux des besoins de leurs différents services, ainsi que le budget correspondant, et ce avant le lancement des concours de l’ENA et de l’EPCA.
Il ya quelques années l’ancien gouvernement nous parlait de 150000 agents publique qui avaient augmentés la masse salariale de l’état. D’où la suspension des recrutements, avancement, reclassement et titularisation. Maintenant, on vient nous dire qu’il n’ya que 58000 agents où sont passés les 100000 autres? ils sont partis avec l’ancien régime? Qu’on nous explique !