Violences faites aux femmes: Sylvia Bongo invite à briser le silence

À l’occasion de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la première dame Sylvia Bongo Ondimba a tenu à interpeller l’opinion sur la nécessité de briser le silence sur ce fléau. Un fait de société qui touche près de 90% des femmes gabonaises, selon les chiffres de la stratégie de promotion des droits des femmes et de réduction des inégalités hommes-femmes au Gabon pour 2020.
C’est sur son compte Facebook officiel que Sylvia Bongo Ondimba s’est à nouveau exprimée pour réaffirmer son engagement à lutter contre les violences faites aux femmes. Selon la première dame qui a fait du droit et du bien–être de la femme son cheval de bataille, « il faut briser le silence et en parler avant qu’il ne soit trop tard ».
En effet, les violences faites aux femmes et aux filles constituent l’une des violations des droits de l’Homme les plus répandues dans le monde. Le Gabon ne faisant pas exception, plusieurs femmes gabonaises sont victimes de violences multiformes. Les chiffres de la stratégie de promotion des droits des femmes et de réduction des inégalités hommes-femmes pour 2020 font état de 90 % de victimes de violences sexuelles et 64 % des victimes de violences physiques.
Une réalité sombre détruisant de nombreuses femmes et enfants à travers le monde, parfois réduits au silence par amour, par ignorance, par peur, par traumatisme ou par honte. Se taire et ne rien faire équivalent à cautionner ce mal. En parler c’est briser les tabous autour de ce fléau et soutenir toutes ces femmes dont les droits ont été piétinés.