Le magazine Afrique Méditerranée Business (AMB) a rendu public le mardi 21 février dernier, son palmarès dédié à la qualité de vie dans les 100 principales villes africaines. La capitale gabonaise se classe à la vingtième place des villes africaines où il fait bon vivre.
Cette étude mené par l’unité de recherche de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPLF) a pour objectif de connaître la qualité de vie des citadins africains. Ainsi, pour avoir une idée précise sur le sujet, les chercheurs de l’EPLF ont collecté pendant un an une série d’indicateurs permettant d’évaluer les performances des villes dans divers domaines tels que l’habitat, les infrastructures, les transports publics ou le développement économique.
A la 20ème place, la capitale du Gabon, Libreville réalise un bon classement, ce, malgré la crise poste-électorale qui a secoué le pays en août dernier ou la crise économique qu’il traverse. Sur le plan sous régional elle arrive donc en tête des villes, damant le pion à des villes comme Pointe-Noire, Bangui ou Yaoundé qui sont classés en queue de peloton.
Sans surprise, les grandes villes d’Afrique du Nord et du Sud arrivent en tête du palmarès. Le Maroc tire son épingle du jeu avec trois villes Marrakech, Casablanca et Rabat qui se classent parmi les huit premières, à l’instar de Tunis (6e), la célèbre cité sud-africaine du Cap quant à elle se positionne à la 9ème place, celle-ci étant mieux dotée en infrastructures mais desservie par son insécurité et ses inégalités sociales.
Ce classement sera actualisé et publié chaque année avec l’ambition pour les chercheurs de l’EPFL de faire émerger « de vraies données urbaines« , moins disparates que les indicateurs actuels, sur les villes du continent africain.