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Vidéos obscènes: les parents d’élèves proposent 3 ans d’interdiction de fréquenter dans une école

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Les vidéos obscènes rendues publiques sur la toile depuis quelques jours ont fini par dépeindre une image peu orthodoxe de la jeunesse gabonaise scolarisée. Pour faire face à cette montée de la dépravation des mœurs, la Coordination des associations des parents d’élèves du Gabon (Capeg), a invité les autorités publiques compétentes à administrer des sanctions plus sévères à l’encontre des élèves aux attitudes déviantes en l’occurrence une exclusion assortie d’une interdiction de 3 ans de s’inscrire dans un établissement scolaire, rapporte L’Union.

Consternés par les images obscènes qui pullulent sur la toile où des mineurs en uniforme scolaire s’exhibent, les parents d’élèves envisagent des sanctions exemplaires . « S’il s’avère que ces actes se sont produits dans l’enceinte de l’établissement, les autorités doivent sévir avec la dernière énergie, cela fera peut-être reculer ces dérives », a indiqué le président de la Coordination des associations des parents d’élèves du Gabon.

Poursuivant son propos, celui qui s’est décrit comme un père déçu, a révélé le type de mesures dissuasives que devrait prendre le gouvernement pour envoyer un message à la hauteur de l’affront occasionné. « Nous voulons des sanctions sévères, sans appel, comme l’exclusion définitive et ce pendant trois ans où ces élèves ne pourront plus apprendre dans aucun établissement scolaire au Gabon », a martelé Martin Ossey-Kokou. Une proposition qui traduit l’exaspération absolue des pères et mères de famille qui cravachent au quotidien pour donner une chance de réussite à leur progéniture.

Toutefois, le représentant des parents n’exclut par leur part de responsabilité dans ces dérapages qui prennent une ampleur démesurée.«  Il y a des parents qui reconnaissent la culpabilité de leurs enfants mais les protègent. Lorsqu’on veut mener des actions, ces mêmes parents nous prennent à partie. Nous avons plusieurs exemples, comme celui de l’élève décédé suite à des actes de pédophilie. Nous voulions faire quelque chose mais les parents nous ont rabroué devant tout le monde parce qu’ils avaient reçu de l’argent », a-t-il déploré devant la presse nationale. Espérons que ces interpellations seront entendus par qui de droit !

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Lyonnel Mbeng Essone

Journaliste Reporter (Société - Justice - Faits divers )

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