Le bureau directeur de la mutuelle a tenu à réaffirmer son attachement aux vertus et valeurs légales en pointant du doigt les manœuvres peu orthodoxes des enseignants. Cette énième interpellation était axée sur la cessation d’imposition de frais pédagogiques et le paiement des fascicules sans quoi des perturbations des cours pourraient être à nouveau enregistrées.
C’est par le moyen d’une note d’information adressée au recteur de l’Université datée du mardi 12 février que le bureau directeur de la mutuelle de l’Université Omar Bongo a recadré les chefs de départements de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (Flsh). Il y est dénoncé les activités commerciales sur le dos des étudiants le tout sans tenir compte des textes. Ainsi les chefs de départements imposent le paiement des frais accessoires non obligatoires comme les frais pédagogiques qui varient selon la discipline enseignée.
C’est ainsi qu’ils sont à 2000 Fcfa en lettres modernes, 1000 Fcfa en psychologie , 1000 Fcfa (licence ) et 2000 Fcfa (master) en sociologie sans oublier 3100 Fcfa (licence) et 5000 Fcfa (master) en philosophie. Pour les représentants des étudiants, il s’agit clairement d’une extorsion de fonds des étudiants qui pour la plupart sont arbitrairement privés de bourses par l’ANBG. Ces derniers exigent donc à tous les chefs de département de procéder au remboursement intégral des sommes perçues.
Par ailleurs la mutuelle a remis sur la table le sempiternel problème des paiements de fascicules qui est une grave violation de la charte de l’étudiant UOB. « l’étudiant a droit à son fascicule de cours dès lors que sa mise à disposition a été décidé par l’enseignant de cours. Le coût de ce fascicule ne peut dépasser le montant déterminé par le Conseil Rectoral. La participation au cours ou aux évaluations ne peut en aucun cas être conditionnée à l’acquisition du fascicule de cours par l’étudiant. », dispose en son Titre I: des droits des étudiants. l’article 6 de la Charte N° 134.17/UOB/R Fixant les droits et obligations des étudiants de l’Université.
Pour finir, la mutuelle met en garde les autorités administratives qui semblent muettes devant les abus sans cesse croissants des enseignants véreux. Si aucune mesure n’est engagée par l’administration ou les concernés, les cours seront interrompus ou ne débuteront pas dans les départements susmentionnés et les enseignants qui continueront à éconduire les étudiants de leurs cours par défaut d’achat de fascicules verront leurs cours perturbés.