Trente-quatre semaines de «résistance» pour la diaspora gabonaise
Depuis le 3 septembre 2016, les gabonais de France n’ont pas cessé de manifester contre la victoire proclamée d’Ali Bongo Ondimba. Victoire qu’ils continuent de contester. Ce 22 avril, marquait le 34ème samedi de mobilisation de la «résistance». Laquelle a été rehaussée par la présence du président du Rassemblement héritage et modernité, Alexandre Barro Chambrier.
Trente-quatre semaines que les gabonais de France manifestent à Paris. Lorsqu’ils ne sont pas sur la Place du Trocadéro et du 11 Novembre, dans le 16ème arrondissement, ils se mobilisent devant l’ambassade du Gabon. Outre ces deux endroits, les institutions françaises ont elles aussi été le lieu des sit-in de la diaspora gabonaise. Ainsi, ils ont manifesté devant l’Elysée, palais présidentielle de la République Française, devant le ministère de l’intérieur, Place Beauvau, ou encore devant le ministère des affaires étrangères au quai d’Orsay.
Les institutions internationales comme l’organisation internationale de la francophonie (OIF) ont été envahies par les gabonais. Il en va de même pour les sièges des multinationales françaises présentes au Gabon, considérées comme soutiens du régime en place à Libreville ont été également assiégées, le temps d’une manifestation avec des pancartes et autres banderoles. C’est le cas de Bolloré à Puteaux, dans les Hauts de seines ou encore de Total à La Défense.
La «résistance» des gabonais de France reste mobilisatrice. Alors que de nombreuses personnes pensaient que l’hiver viendrait l’affaiblir, ces compatriotes dont la détermination suscite l’admiration semble ne vouloir rien lâcher. Ce samedi 22 avril en marge des tensions électorales et de l’attentat perpétré sur l’avenue des Champs Elysées, se sont à nouveau réuni au Trocadéro avec le même message; «Jean Ping président» ainsi que quelque message à l’endroit des personnes emprisonnées au Gabon, comme Alain Djally, Betrand Zibi, Landry Amiang.