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Stade d’Oyem: des écrans plasma dérobés malgré la surveillance militaire

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Le stade Engong d’Oyem, sous surveillance militaire, vient une nouvelle fois de fair l’objet d’un acte de vandalisme au sein de l’hôtel de ladite infrastructure sportive sise au rez-de-chaussée. Selon notre confrère L’Union, les cambrioleurs auraient emporté 4 écrans plasma avant de saccager plusieurs bureaux. 

Sous surveillance militaire depuis l’acte « terroriste » perpétré le jeudi 30 avril dernier par un groupe d’individus cagoulés connu sous le nom de cellule du Grand Nord, le stade Engong d’Oyem n’est pas pour autant en sécurité. En effet, comme le rapporte notre confrère L’Union, le joyau sportif qui avait abrité la Coupe d’Afrique des nations 2017 a une fois de plus été vandalisé. 

Les vandales auraient forcé l’entrée des suites numéros 6,2,17 et 26 de l’hôtel dudit stade dans lesquelles ils vont saisir les 4 écrans plasma qui y étaient avant de fondre dans la nature. L’information serait parvenue aux autorités locales par l’entremise des militaires du deuxième bataillon d’infanterie d’Eyenassi (Oyem) chargés d’assurer la sécurité du stade. 

Saisis de l’affaire le procureur d’Oyem Rodrigue Ondo Mfoumou, le secrétaire général de la province Côme-clement Bibang, accompagné d’autres autorités militaires de la province s’est rendu sur les lieux pour les constatations d’usage. Comme le veut la procédure, une enquête a été ouverte. 

Seulement, plusieurs personnes s’interrogent sur le rôle de ces militaires en poste au stade Engong d’Oyem depuis le lundi 4 mai 2020. Lesquels sont censés faire une veille permanente de cette structure en opérant des rotations. Où étaient-ils ? Était-ce juste un effet d’annonce pour tenter de dissuader les fauteurs de trouble ? Des réponses que les investigations devraient apporter. 

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Lyonnel Mbeng Essone

Journaliste Reporter (Société - Justice - Faits divers )

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