Selon des informations relayées par le journal Echos du Nord dans sa parution n°413 de ce mercredi 01 mars, le gouvernement par l’entremise du ministre de l’Eau et de l’énergie, Guy Bertrand Mapangou et de Régis Immongault, ministre de l’Économie, vient de renouveler le contrat de concession portant sur la poursuite de la gestion déléguée du service public de production, de transport et de distribution d’eau potable et d’énergie électrique à la Société d’energie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale du groupe français Veolia.
En effet, le gouvernement et Veolia après plusieurs négociations ont «signé, le 31 octobre 2016, un avenant n°7 qui enterrait le protocole très encadré des négociations qui voulait qu’à partir du 1er juillet 2017, le mode de gestion de l’eau et de l’électricité en République gabonaise se fasse par affermage» souligne Echos du nord. Ce mode de gestion suggérait que l’industriel prenne à sa charge tous les risques et verse un «loyer» à l’Etat au titre de l’exploitation des équipements mis à sa disposition. Or celui-ci était plus bénéfique pour l’Etat que pour Véolia, de ce fait la signature de cette nouvelle prorogation de la concession ne prendra pas en compte ce mode de gestion.
Ainsi, «les deux objectifs majeurs de la période de prorogation sont l’urgence à lancer dès le 1er janvier 2017, les grands projets prioritaires destinés à faire face à la croissance de la demande en eau potable et en électricité à l’horizon 2020, ainsi que l’amélioration future de la qualité des services, qui sera évaluée selon des critères de performance définis d’accord parties» précise l’avenant au contrat de concession.
La société française Veolia par l’entremise de sa filiale la SEEG obtient ainsi, 5 ans supplémentaires de monopole sur production, de transport et de distribution d’eau potable et d’énergie électrique au Gabon. Toutefois, la prorogation de cette concession pose un certain nombre de questionnements au sein de l’opinion, tant la qualité de services proposés jusqu’à présent laisse à désirer.