SOCIETE

Santé : des malades mentaux laissés-pour-compte

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« L’hôpital est un établissement public où les malades ont leurs maux à dire », disait Serge Mirjean. Le Centre National de Santé Mental de Melen ne l’entend pas de cette oreille, si bien qu’une grève déclenchée par son personnel paralyse le fonctionnement de cet établissement et les patients s’en sont allés. En effet, depuis le lancement de la grève en janvier 2014, l’autorité de tutelle de l’unique centre de maladies mentales du pays peine à trouver des solutions aux problèmes que connaît cette structure.

Entre l’état de décrépitude des locaux, les conditions difficiles de travail du personnel et le manque depuis près de deux ans des médicaments, les patients se retrouvent livrés à eux-mêmes. Malheureusement cet abandon se poursuit hors de l’établissement hospitalier, car même leurs proches semblent avoir décidé de les laisser tomber.

Aujourd’hui, force est de constater l’augmentation des malades mentaux déambulant dans les rues de la capitale. Une situation dérangeante et dangereuse pour les passants et surtout les enfants qui sont obligés d’assister à un spectacle indécent, car ces malades sont la plupart du temps nus. Quid de leur agressivité qui peut poser de sérieux problèmes d’insécurité ?

Il serait quasi urgent que le ministère de tutelle prenne en main ce dossier pour trouver des solutions au plus vite, au risque d’être confronté à situation plus critique.

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Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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