Le 300ème numéro de l’hebdomadaire La Loupe, paru ce mardi 25 octobre 2016 évoque la question des « contrats de partenariats avec les écoles privées » avant d’affirmer qu’ils sont « rompus» et de se demander « comment l’ANBG compte-elle procéder avec l’orientation des futurs étudiants ? ».
Question totalement légitime, car en 2012 face aux difficultés liées à l’octroi des bourses aux étudiants désireux de poursuivre leurs cursus universitaire à l’étranger, le sureffectif dans les universités et écoles supérieures publiques, le gouvernement de l’époque avait signé un partenariat avec des écoles supérieurs privés. Ce dernier offrait la possibilité à l’Agence nationale des bourses et stages du Gabon (ANBG) d’y orienter les nouveaux bacheliers.
Pour cette rentrée académique 2016-2o17, nous apprend l’hebdomadaire, le contrat ne sera pas reconduit. Ce qui laisse penser que seules les universités et écoles publiques seront habilitées à recevoir les nouveaux bacheliers, alors qu’elles sont vétustes et refoulent du monde avec des effectifs pléthoriques où en première année de droit par exemple il y a près 2 000 dans un amphi de 1000 places. À l’USTM où le spectre d’une année blanche se confirme avec 7 mois sans cours, la rentrée universitaire 2016-2017 avec des nouveaux arrivants est utopique.
La problématique de la construction de nouvelles infrastructures universitaires refait surface. Si les universités de Mouila, Oyem et Port-Gentil avaient été construites ou encore l’effectivité du transfert de l’UOB vers la localité de Booué, l’ANBG ne serait pas dans une telle impasse qui participera à perturber le bon déroulement de l’année académique au supérieur.
Notre pays va mal il est urgent de repenser les priorités et de faire preuve de responsabilités il en va de l’avenir du GABON…